Actualités L'Université des femmes partage

Prix de l'Université des Femmes 2022 pour un mémoire féministe.

Le Prix de l'Université des Femmes est décerné à des étudiant-e-s ayant réalisé un mémoire abordant une problématique « femmes » dans un esprit féministe.

Le travail doit avoir été sanctionné par une institution d'enseignement supérieur universitaire (catégorie « Master » et catégorie « Master de spécialisation ») ou non universitaire (catégorie « Baccalauréat ») belge francophone au cours de l'année académique 2020-2021.

Le prix est marrainé par la Direction de l'Égalité des Chances de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Renseignements :

Université des Femmes asbl - 10 rue du Méridien - 1210 Bruxelles
Tél. 02 229 38 25
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EN TANT QUE MEMBRE D'ALTER EGALES, L'UNIVERSITÉ DES FEMMES SOUTIENT CETTE CARTE BLANCHE.

CARTE BLANCHE

Femmes et filles d’Afghanistan, nous ne nous tairons pas !

à destination des décideurs et décideuses politiques

Nous, associations féministes réunies sous la coupole Alter Egales[1], nous, militantes féministes et des droits humains, nous, femmes, ne pouvons rester silencieuses face à ce qui se déroule en Afghanistan.

La situation à l’aéroport de Kaboul, aux alentours et dans l’ensemble du pays est d’une atrocité sans nom. Depuis quelques jours déjà, les femmes n’osent plus sortir de leur maison, elles ne peuvent plus se rendre au travail, prendre un bus, etc. De nombreuses disparitions, mariages forcés, viols, meurtres nous sont rapportés de sources sûres … Les avancées (relatives) constatées depuis 20 ans, en termes de liberté et de place dans la société des femmes afghanes, volent aujourd’hui en éclats. Cela nous est insoutenable !

Les témoignages que nous recueillons  et émanant d’associations actives sur le terrain en contact direct avec des femmes afghanes nous font pousser un cri de détresse : IL EST IMPÉRATIF DE GARANTIR DES PROTECTIONS SUPPLÉMENTAIRES POUR LES FILLES ET LES FEMMES AFGHANES.

La situation humanitaire actuelle doit être assimilée à un état de guerre et ce, pour les femmes, mais également pour différentes minorités, notamment les opposant·es politiques, les défendeur·euses des droits humains, les personnes LGBTQI+, mais aussi pour les intellectuel·es, les étudiant·es, les artistes, les athlètes, etc.

Nous avons pris bonne note de la signature, par la Belgique ce 29.08.2021, de la déclaration internationale concernant l’évacuation du personnel étranger et des Afghans ayant travaillé pour les gouvernements étrangers[2]. Cette déclaration fait mention d’un accord avec les Talibans pour que ces personnes puissent quitter le pays en toute sécurité. Il s’agit d’un premier pas. Néanmoins, cet accord nécessite la bonne volonté des Talibans et le respect de leurs engagements… Ce dont nous sommes en droit de douter aujourd’hui.

Dans ces conditions, nous, associations féministes membres d’Alter Egales, demandons à nos représentant·es politiques fédéraux, européen·nes, à nos député·es, à nos mandataires de:

  • Reprendre le plus tôt possible les ponts aériens pour permettre aux femmes afghanes qui veulent fuir le pays avec leur famille, un trajet migratoire dans les meilleures conditions de sécurité. En effet, il n’est plus à démontrer que les femmes et les filles migrantes, réfugiées et demandeuses d'asile sont particulièrement exposées à la violence, à l’exploitation et à des formes multiples et intersectionnelles de discriminations et de persécutions dans leur pays d'origine, au cours de leur voyage, en transit et/ou dans les pays de destination, d’autant plus qu’elles sont confrontées à des difficultés et des barrières structurelles pour surmonter cette violence et cette exploitation dans leurs différentes formes.
  • Garantir à ces femmes un accueil DIGNE sur le sol belge, tout en assurant une approche inclusive et intersectionnelle qui tienne compte des différentes situations et caractéristiques personnelles des femmes et des filles afghanes arrivant ou déjà présentes sur le territoire belge.
  • Garantir des moyens exceptionnels pour faire face à cette situation exceptionnelle, en assurant notamment de nouvelles places d’accueil dans nos centres d’accueil, des budgets supplémentaires et correspondant aux besoins, un soutien psychologique accessible et adéquat pour toute personne afghane le souhaitant.
  • Informer dans les plus brefs délais les familles afghanes arrivées en Belgique ces dernières années sur les possibilités de rapatriement des membres de leur famille resté·es en Afghanistan.
  • Garantir un statut de réfugié·es à tout·es les ressortissant·es afghan·es, ou à tout le moins, leur garantir une protection subsidiaire. De donner la possibilité aux associations actives en Belgique d’entamer les démarches administratives nécessaires pour rendre possible l’accès au territoire belge (demande de passeports, procédure d'asile, ..) au nom des personnes encore en Afghanistan afin d’en faciliter le processus.
  • Tout mettre en oeuvre pour que les femmes afghanes et leurs familles restées sur place, par choix ou par obligation, ne subissent pas des violences des Talibans. Nous demandons aux Autorités belges et européennes de négocier avec les Talibans des ponts humanitaires et d’entraide pour que les ONG mais aussi les associations de défense des droits des femmes puissent poursuivre, voire intensifier, leurs actions sur place. Nous demandons également à l’Etat belge et aux instances européennes de financer une assistance spécifique et des programmes humanitaires de protection pour les femmes afghanes, victimes ou à risque de violence ainsi que de leurs proches qui les soutiennent
  • Veiller à ce que les mesures prises durant la crise actuelle et durant tout l’état d'urgence qui s'ensuit soient conformes aux obligations internationales[3] relatives aux droits humains des femmes et des filles migrantes, réfugiées et demandeuses d’asile. Nous rappelons en effet que plusieurs textes internationaux visent à protéger spécifiquement les filles et femmes en raison de leur vulnérabilité et besoins spécifiques.  Ces textes reconnaissent que les filles et femmes sont exposées à un continuum de violences qui leur est propre parce qu'elles sont des femmes, qu’elles le sont de manière plus grave et plus récurrente et qu’en ce sens, ces violences sont fondées sur le genre.

Nous, associations féministes, allons également interpeller les instances internationales et les réseaux féministes internationaux pour que la voix des femmes du monde entier soit entendue et que leurs droits soient respectés et faire pression pour qu'une réelle protection soit assurée aux femmes et filles afghanes et à leur famille.    

En tant qu’expertes de terrain et en concertation avec les militantes et les associations féministes afghanes, nous demandons également à être consultées, tant en ce qui concerne le sort des filles et femmes afghanes récemment accueillies en Belgique que celles résidant en Afghanistan.

Nous, associations féministes, nous, militantes, nous, femmes, nous nous tenons aux côtés de nos sœurs afghanes et ne nous tairons pas face aux régressions sociales et économiques dont sont déjà victimes les femmes afghanes, aux féminicides et aux crimes contre les femmes  qui risquent d’arriver si la communauté internationale ne prend pas la mesure du danger qu’encourent les femmes et filles afghanes ainsi que leur famille.

[1] Alter Egales est une assemblée participative constituée d’associations de femmes et féministes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Belgique https://alteregales.cfwb.be

[2] https://eeas.europa.eu/headquarters/headquarters-homepage/103458/afghanistan-joint-statement-international-partners-evacuation-travel-assurances_en

[3] Cf. la Convention des Nations Unies relative au statut des réfugiés (1951), telle que modifiée par son protocole de 1967 ; la Convention des Nations Unies sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (« CEDEF », 1979) et son protocole facultatif (1999) ; la Convention des Nations Unies sur les droits de l'enfant (1989) et ses protocoles facultatifs (2000) ; les dispositions pertinentes du Pacte mondial des Nations Unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (2018) ; les "Directives sur la protection internationale de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés : Persécution fondée sur le genre dans le contexte de l'article 1A(2) de la Convention de 1951 et/ou de son Protocole de 1967 relatif au statut des réfugiés", du 7 mai 2002 ; La Recommandation Rec(79)10 concernant les femmes migrantes ; la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique (STCE n° 210, « Convention d'Istanbul », 2011); la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (STE n° 5, 1950) et ses Protocoles, à la lumière de la jurisprudence pertinente de la Cour européenne des Droits de l'Homme ; la Charte sociale européenne (STE n° 35, 1961, révisée en 1996, STE n° 163) ; la Convention européenne pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants (STCE n° 126, 1987) ; la Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains (STCE n° 197, 2005), la Convention du Conseil de l'Europe sur la protection des enfants contre l'exploitation et les abus sexuels (STCE n° 201, 2007) ;  la Stratégie du Conseil de l'Europe pour l'égalité entre les femmes et les hommes 2018-2023 et de son objectif stratégique de protection des droits des femmes et des filles migrantes, réfugiées et demandeuses d'asile ; le Plan d'action du Conseil de l'Europe sur la protection des personnes vulnérables dans le contexte des migrations et de l'asile en Europe (2021-2025) ; les Recommandations suivantes du Comité des Ministres aux États membres du Conseil de l'Europe : Rec(2002)5 sur la protection des femmes contre la violence.

Pour la coupole Alter Egales,

ACRF – Femmes en milieu rural

Amnesty International Belgique francophone, Dominique Deshayes, coordinatrice Droits des Femmes

Arab Women’s Solidarity Association-Belgium (AWSA-Be)

Brise Le Silence ASBL, Pascale Urbain présidente, Fabienne Bertens membre du CA, Eley Lamberti et Guylène O. Stagiaire art-thérapeute

BruZelle, Veronica Martinez

La Caravane Pour la Paix et la Solidarité ASBL

Le Centre de Prévention des Violences Conjugales et Familiales, Sabine Marchetti

CERE ASBL, Annick Faniel

Le Collectif des Femmes de Louvain la Neuve, Amancay Egas

Le Collectif contre les Violences familiales et l'Exclusion (CVFE)

Le Collectif OXO

Le Comité Internacional  Peruano CIP ASBL 

Le Conseil des Femmes Francophones de Belgique (CFFB)

Corps écrits

Le Conseil Wallon de l’Egalité entre Hommes et Femmes, Maryse Henrix,  

Le Déclic ASBL Vie Féminine Charleroi - Thuin

La Fédération AMA

La Fédération Laïque de Centres de Planning Familial (FLCPF)

La Fédération des maisons médicales et Les collectifs de santé francophones asbl (FMM) 

Femmes de Droit ASBL

Les Femmes Prévoyantes Socialistes et la Fédération des Centres de Planning Familial des Femmes Prévoyantes Socialistes

Les Femmes Prévoyantes Socialistes Ixelles

Femmes et Santé

La FILE ASBL

Le GAFFI ASBL, Anne Iwens, Directrice

Le Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles féminines (GAMS Belgique)

Le Groupe SIREAS

JUMP Solutions for Equity at Work

La Palabre

Théâtre Le 140, Astrid Van Impe, directrice

Maison Plurielle ASBL

La Marche Mondiale des Femmes, Marcela de la Peña

Le Monde Selon les Femmes

Mouvement pour l'Egalité entre les Femmes et les Hommes ASBL, Donatienne Portugaels

L’Observatoire féministe des violences faites aux femmes

La Plateforme citoyenne pour une naissance respectée

Le Poisson sans bicyclette ASBL

Le Réseau Européen des Femmes Migrantes (ENoMW)

Siempre NGO, Thamara Cruz

Synergie Wallonie pour l’Egalité entre les Femmes et les Hommes ASBL, Reine Marcelis

Touche Pas à Ma Pote ASBL

La Voix des Femmes

Betty Batoul, femme de paix de Belgique

Delphine Rochus

Geneviève Noirhomme, Pair-aidante auprès des femmes victimes de violences

Mujing Rukambu

Nadine Plateau

 

 

Appel à contribution pour le prochain numéro de Chronique féministe n° 128 : Une vie à soi

Chronique féministe, la revue de l’Université des Femmes, vous ouvre à nouveau ses pages. Son prochain thème ? « Une vie à soi ».

Dans le prochain numéro de Chronique féministe, nous souhaitons nous intéresser à ce qui fait « une vie à soi » et peut-être même « une vie à nous », pour les femmes. Ces vies constituent des fils déroulés et continus d'événements qui ne peuvent être appréhendés de manière isolée, découpée, non contextuelle. Toute vie de femme est faite d'une naissance, d'une petite enfance, d'un développement vers l'âge adulte dans toutes ses composantes, vers la maturité et la vieillesse enfin. Ces vies sont tissées de fils continus, déroulées, inscrites dans des trajectoires complexes. 

Nicole-Claude Mathieu décrit dans son texte « Quand céder n'est pas consentir » la manière dont les hommes médiatisent la conscience des femmes en faveur de leurs intérêts, et de manière dialectique, limitent la conscience des femmes de leurs propres droits : notamment en les accablant de tâches, dans la division du travail. Les femmes sont concrètement harassées, et donc, hors des conditions pour penser le renversement des dominants. Ainsi, dit Nicole-Claude Mathieu, il y a pour les femmes, entre leur vie et elles, un écran : les hommes.
 
Autour de nous, d'autres femmes, et nous-mêmes, formulons souvent ce constat : il nous apparaît que quelque chose de nos existences, dans une société patriarcale, ne nous est pas accessible. La sécurité, l'intégrité de nos corps, l'accès à une pensée politique qui nous sert... peuvent en constituer autant d'indicateurs « par défaut ». Ils ne sont pas isolés mais imbriqués. Virginia Woolf évoque également la construction de l'autonomie des femmes dans Une chambre à soi, en en détaillant les incontournables : posséder de l'argent et un espace personnel. 

Comment faire pour que les femmes aient accès à une vie propre, non détournée de leurs propres souhaits, ambitions, projections? Que sont les vies de(s) femme(s)?

Quelles seront nos vies, et dans quels espoirs concrets les plaçons-nous, pour les plus jeunes, quelles ont été nos vies, pour les plus âgées? Comment nous en parler, et nous épauler, entre aînées et plus jeunes, dans la transmission?

Comment se construire une vie à soi en tant que femmes? Quels en sont les obstacles? Plus encore lorsque l'on est en tension mêlée, par la monoparentalité, par la santé qui vacille, par les revenus insuffisants, ou encore par l'imbrication de la misogynie et du sexisme avec la précarité et les discriminations racistes?

Comment appréhender, documenter et diffuser ces vies des femmes dans tout leur déroulement, de manière holistique? Et ce, socialement et politiquement?

Comment relier les vies de femmes entre elles? Par-delà les différences, dans l'échange?

Comment les femmes se pensent-elles, ou peuvent-elles se penser, par elles-mêmes et pour elles-mêmes, en vue de constituer leurs intérêts propres, et non plus au service des hommes?

Formation, temporalité, autonomie, économie, corps, sexualité/s, engagements militants, professions et carrières, parentalité, migration(s), santé physique et psychique, quotidien, amitié(s), environnement, âge(s), continuité, patrimoine, couple, institutions, création culturelle, loisirs, inscription filiale, soin(s) et intégrité, constitution de lien(s), ... dans leurs aspects concrets, peuvent constituer autant d'entrées dans cette thématique que nous vous proposons aujourd'hui.

Types de contributions :
Nous accueillons des contributions écrites mais aussi visuelles (illustration, photo, graphisme, etc.). Si la thématique 'Une vie à soi' vous inspire, si vous souhaitez partager une œuvre en résonance avec ce sujet, n’hésitez pas ! Quant aux formes d’écritures, celles-ci sont libres, qu’elles soient scientifiques, littéraires ou encore journalistiques, du moment qu’elles vous ressemblent.
N’hésitez pas à faire circuler cet appel dans vos réseaux respectifs ainsi qu’à toute personne intéressée !

Date butoir :
La date limite d’envoi des productions écrites est fixée au 4 octobre 2021.

Consignes aux auteur·e·s pour la présentation des contributions au périodique Chronique féministe

Les contributions doivent parvenir à l’Université des Femmes pour le 4 octobre au plus tard. Elles seront soumises au Comité de Rédaction de l’Université des Femmes qui sélectionnera les textes.

Contributions écrites :

• Les contributions écrites doivent être transmises pour le 4 octobre à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 
• Les articles/contributions doivent comporter au minimum 8000 caractères (espaces, notes et bibliographie comprises), et au maximum 15 000 caractères.
• La première page doit comporter le titre de l’article ainsi que les coordonnées de l’auteur·e (nom, prénom, institution, adresse postale, courriel, téléphone)
• Les articles/contributions doivent être des productions « propres » et ne peuvent avoir été publiées ailleurs

Le texte :
Pour l’ensemble du document (texte, tableur, graphiques, notes, bibliographie, annexes), utilisez de préférence la police Times New Roman 12 pt, interligne un et demi. Évitez, dans la mesure du possible, les feuilles de style et tout enrichissement tels que gras ou souligné, sauf pour les tableaux si certains éléments doivent être mis en évidence.
− paragraphes : interligne un et demi, sans retrait
− titres et intertitres : hiérarchisés
− italiques : les titres des œuvres et des journaux cités dans le texte, mots en langue étrangère, etc.
− citations : insérées dans le texte, en italiques et mises entre guillemets suivies de la référence en note infrapaginale
− sigles (non connus) : sont développés lors de leur première apparition dans le texte
− dates et abréviations :
o le siècle de préférence en chiffres arabes (19e siècle)
o les dates en chiffres arabes (2015)
o les adjectifs numéraux : le 1er, 2e, 3e, etc.
o les années : « dans les années 1970 »
− notes : numérotation automatique, appel de note en exposant, sans parenthèses. Placez l’appel de note avant la ponctuation.

Références bibliographiques :
Les références bibliographiques peuvent faire l’objet de notes de bas de page. Les références complètes figurent en fin de document.

− Monographies : NOM, Prénom, Titre de l’ouvrage, lieu d’édition, maison d’édition, date.

− Article dans ouvrage collectif : NOM, Prénom, Titre de l’article, in NOM(s), P., (éd.) ou (sous la direction de), Titre de l’ouvrage, lieu d’édition, maison d’édition, date, p. numéros de pages.

− Article paru dans une revue : NOM, Prénom, Titre de l’article, Titre de la revue, vol., n°., date, p. numéros de pages. (si revue électronique, ajouter après les numéros de pages) [en ligne] : URL

Contributions visuelles : 

 Chronique Féministe accueille également des contributions visuelles. Celles-ci-peuvent être de l’illustration, de la photographie, du graphisme, etc.
• Les contributions visuelles doivent être transmises pour le 4 octobre à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 
• Les productions doivent être transmises en format JPEG, voire PDF. Celles-ci doivent également être en bonne résolution.
• Lors de l’envoi, il est nécessaire de préciser sous quel copyright l’artiste souhaite être désigné·e.
• Si la contribution est une photographie, il est demandé d’en indiquer le contexte, la source et la date.

 

 

Femmes en grève de la faim à l'église du Béguinage

Marie Meuleman, bénévole féministe et membre du collectif d'écriture modesta

Cela fait presque cinq mois que 700 personnes occupent l’église du Béguinage, l’ULB et la VUB, pour une revendication commune : qu’on les considère, qu’on les regarde, qu’on les respecte comme des êtres humains, qu’on reconnaisse leurs droits. On connaît la chanson, ça fait des années qu’on l’entend mais ça fait des années que rien ne change. Février 2021, hommes et femmes sans-papiers commencent à occuper le Béguinage et le 23 mai, décident d’entamer une grève de la faim, véritable prise de pouvoir à l’intérieur d’un système qui les nie. Cette grève s’inscrit dans une filiation, elle n’est pas la première grève qu’accueille le Béguinage (2003, 2009, 2013), ni la première occupation politique, mais résulte des mêmes manquements de la gouvernance. 

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