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Liste des Études et des Analyses de l'Université des Femmes en 2021

1. Études :

Le trajet du soin : penser l'accessibilité de la ville à partir des pratiques de mobilité quotidiennes des femmes travailleuses du care à Bruxelles

Noémie EMMANUEL

Collection « Cahiers de l'UF »

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2. Analyses :

Analyse 01/2021 : Vers un juste traitement médiatique des violences faites aux femmes dans les médias : avec quels leviers?

Camille WERNAERS

Les recherches sur les médias belges se suivent et se ressemblent quand il s'agit des représentations genrées : les femmes sont sous-représentées dans la sphère médiatique. Alors qu'elles représentent 51% de la population belge, elles ne représentent que 15,39% des intervenant·e·s dans la presse quotidienne, selon l'Association des journalistes professionnels (AJP) et 37,28% des intervenant·e·s dans les émissions d'information télévisées, selon le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA). On leur tend peu le micro et c'est déjà une violence en soi : c'est ce qu'on appelle l'invisibilisation, invisibilisation de leur participation au débat démocratique, invisibilisation de leur expertise sur l'actualité mais aussi invisibilisation de leurs réalités. Combien d'angles journalistiques n'ont-ils jamais été traités car considérés comme pas assez « importants »? 
Disponible dans Chronique féministe, n°127, janvier-juin 2021

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Analyse 02/2021 : Violences faites aux femmes : comment transformer les pratiques journalistiques?

Manon LEGRAND

Proposer un atelier de réflexion aux journalistes pour tenter de transformer les pratiques de rédactions afin de rendre justice aux femmes dans le traitement médiatique des violences qu'elles subissent. Tel était l'objectif porté par l'Université des Femmes à travers ce « projet Nellie Bly », du nom d'une femme journaliste pionnière. Les ateliers ont été organisés en deux temps : théorique - pour en apprendre plus sur les aspects sociologiques et juridiques des violences faites aux femmes- et pratique, à partir des observations faites par les formatrices et les journalistes participantes. Ces ateliers entre droit et journalisme ont été l'occasion de poser des constats sur le traitement actuel des violences contre les femmes et intrafamiliales. Ils ont aussi offert un espace de réflexion et de proposition, un temps solidaire et bienveillant entre journalistes, pour construire un nouveau langage, raconter d'autres histoires et par là, mieux refléter le monde et les réalités des femmes.
Disponible dans Chronique féministe, n°127, janvier-juin 2021

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Analyse 03/2021 : Que pouvons-nous apprendre de l'expérience de l'Espagne concernant la représentation de la violence masculine envers les femmes dans les médias?

Pilar LÓPEZ DÍEZ

En Espagne, des féministes ont induit un changement de posture face à la manière dont les médias rendaient compte des violences masculines. L'auteure insiste sur la nécessité de les nommer ainsi afin de ne pas invisibiliser les agresseurs, dans une proposition inspirante qui contribue à déplacer le regard social sur les faits, grâce au langage utilisé dans la presse.
Disponible dans Chronique féministe, n°127, janvier-juin 2021

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Analyse 04/2021 : Des crimes contre la moitié de l'humanité : comment en parler dans les médias?

Anne-Marie IMPE

Non, les féminicides et autres violences contre les femmes ne sont pas des faits divers isolés. Ces atteintes aux droits humains sont des actes récurrents, systémiques, qui constituent des crimes contre la moitié de l'humanité. Il s'agit d'un phénomène de société grave qui continue à être minimisé, euphémisme, voire carrément occulté. Il faut dès lors sortir ces violences de l'ombre et de la colonne des brèves où elles sont encore trop souvent confinées. Mais comment adopter un ton juste et pertinent pour en traiter dans les médias?
Disponible dans Chronique féministe, n°127, janvier-juin 2021

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Analyse 05/2021 : « Mon corps m'appartient! J'en fais ce que je veux! » : veto!

Hedwige PEEMANS-POULLET

C'est au nom du féminisme qu'il faut contester ce slogan : « Mon corps m'appartient! J'ai donc le droit d'en faire ce que je veux! » si souvent utilisé pour justifier la prostitution ou la gestation pour autrui. Ce slogan inacceptable implique un dédoublement du « moi » en un « sujet », propriétaire et un « complément », propriété. Le sujet pourrait passer des contrats sur son propre corps et le mettre en vente ou en location. Le complément, par contre, ne peut refuser ces engagements commerciaux et est donc traité comme un « esclave », devenu objet et propriété, sans pouvoir de s'opposer à son vendeur.
Disponible dans Chronique féministe, n°127, janvier-juin 2021

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Analyse 06/2021 : « Que la force soit avec eux! »

Marianne SCHOLINCHX

La puissance des médias sur nos inconscients et nos représentations collectives est une réalité dont les mécanismes sont importants à déconstruire. Dans ce texte, l'auteure s'attaque aux publicités et à la manière dont elles véhiculent ce stéréotype encore bien ancré que les hommes sont naturellement et forcément plus forts que les femmes. Sur un ton humoristique, elle parcourt un magazine destiné aux femmes et souligne l'absurdité de ces récits médiatiques observés. Ce faisant, elle montre comment ceux-ci maintiennent l'image des femmes comme « sexe faible », ce qui participe symboliquement au continuum des violences faites aux femmes.
Disponible dans Chronique féministe, n°127, janvier-juin 2021

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Analyse 07/2021 : Femmes en grève de la faim à l'église du Béguinage

Marie MEULEMAN

Cela fait presque cinq mois que 700 personnes occupent l'église du Béguinage, l'ULB et la VUB, pour une revendication commune : qu'on les considère, qu'on les regarde, qu'on les respecte comme des êtres humains, qu'on reconnaisse leurs droits. On connaît la chanson, ça fait des années qu'on l'entend mais ça fait des années que rien ne change. Février 2021, hommes et femmes sans-papiers commencent à occuper le Béguinage et le 23 mai, décident d'entamer une grève de la faim, véritable prise de pouvoir à l'intérieur d'un système qui les nie. Cette grève s'inscrit dans une filiation, elle n'est pas la première grève qu'accueille le Béguinage (2003, 2009, 2013), ni la première occupation politique, mais résulte des mêmes manquements de la gouvernance.
Disponible dans Chronique féministe, n°127, janvier-juin 2021

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Analyse 08/2021 : Amours clandestines : nouvelle enquête. L'extra conjugalité durable à l'épreuve du genre, de Marie-Carmen Garcia 

Anne DAUPHINÉ

Les « amours clandestines » examinées au prisme du genre révèle une constante : la souffrance éminemment genrée éprouvée dans ces situations. Entendre, recenser et interroger la souffrance exprimée par beaucoup de protagonistes de ces couples clandestins extra conjugaux, en pointer surtout le caractère massivement féminin et en souligner la spécificité et la récurrence permet à l'auteure de dévoiler la persistance des représentations des hommes et des femmes, socialement construites au fil du temps et de l'histoire patriarcale de nos sociétés. Les normes sociales régissent ces couples clandestins. L'auteure met au jour combien l'intimité dans les rapports clandestins hommes-femmes recèle en réalité des rapports de force, des conflits de normes et de représentations, mais aussi des possibilités de violences et maltraitantes tout aussi dangereuses que celles qui s'expriment dans le cadre d'un huis clos conjugal.
Disponible dans Chronique féministe, n°127, janvier-juin 2021

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Analyse 09/2021 : Les existences amputées des mères empêchées 

Jeanne DELOBEL

Après séparation avec un conjoint violent, les mères célibataires risquent l'infantilisation et l'appauvrissement par différents systèmes sociaux et juridiques. En résulte, des gardes alternées ou accordées au père, même lorsque celui-ci est accusé de violences, suivis et contrôles rapprochés des mères, mais surtout la continuité des violences du père vis-à-vis de son ex-conjointe et des enfants. Dans beaucoup d'institutions ou d'associations, les expériences de violences sont analysées sous le prisme de stéréotypes sexistes en défaveur des mères ou du simple "conflit". Le concept d'"aliénation parentale" est un autre outil d'affaiblissement des mères mis en place par les pères et la société, pourtant rejeté par l'OMS depuis février 2020 et interdit par la Convention d'Istanbul.
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 10/2021 : Tenir 

Marianne SCHOLINCHX

Dans ce texte aux confins de la sociologie et de la littérature, Marianne Scholinchx interroge la place dévolue aux filles dans la fratrie, les prescrits parentaux, la respectabilité familiale comme le fardeau des filles, les rêves de carrière aussi vite étouffés par les enfants et mariages précoces qui remettent à plus tard et peut-être à jamais les futurs émancipés, et invitent les femmes à « tenir », tenir tout le long du fil de leur vie, une vie qui « tient dans la main, fragile et unique ».
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 11/2021 : Les Féminitudomanes Anonymes 

Amandine BRÛLÉE

Et si l'apprentissage de ce qui ressort des normes sociales de féminité constituait, dans la vie des femmes, une quasi-addiction, une aliénation qui nous détourne d'objectifs beaucoup plus intéressants pour nous-mêmes? Amandine Brûlée en livre une réflexion crue, sans fards, inscrite tant dans sa vie personnelle que « nos » vies de femmes. Sortir de cette féminité comme prescription, n'est-ce pas aussi pouvoir s'évader de ce qui enferme les femmes socialement, comme on s'affranchirait d'une drogue?
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 12/2021 : Vies de travailleuses 

Sigrid DIEU

Gage d'autonomie et d'accomplissement, l'emploi, comme tout autre lieu et temps de l'existence des femmes, constitue à la fois un lieu d'importance et un lieu de discrimination. Carrières interrompues, salaires moindres, avancements empêchés constituent aussi la réalité de femmes à l'emploi, alors que malgré ces obstacles, elles continuent de s'accrocher à ce pan fondamental de leur vie, par nécessité, certes, mais aussi par investissement fondamental dans des liens, des réalisations ou de la volonté de donner du sens à sa vie.
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 13/2021 : Valia, quand le vent d'Est tourne vers l'Ouest 

Xénia MASZOWEZ

La vie singulière des femmes se mêle parfois, à celle, plus « grandiose », de l'Histoire, au sein de laquelle le chemin d'émancipation se voit troublé ou empêché par des décisions géopolitiques sur lesquelles les femmes, en tant que classe sociale, n'ont que peu de prise. Xénia Maszowez, en nous retraçant avec une grande tendresse l'histoire de sa grand-mère comme un fil tendu entre les générations de filles, dévoile aussi celle de millions de femmes dans les contextes de conflits armés contemporains, plongées dans la destruction des hommes, migrantes, séparées de leurs enfants, là où leur vie aurait pu, en d'autres circonstances, prendre un tout autre tour.
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 14/2021 : Quelle vie à soi dans la prostitution? Quelques pistes de réflexion à partir de l'ouvrage de Rachel Moran 

Milène LE GOFF

Dans son ouvrage récemment traduit en français "L'enfer des passes. Mon expérience de la prostitution", Rachel Moran retrace et analyse son parcours. Elle y énonce avec clarté, honnêteté et intelligence ce qu'était sa vie lors de ces sept années au sein du milieu prostitutionnel, et s'attache à en déconstruire les mythes, préjugés, et tabous. De son expérience et de ses observations, elle brosse un panorama du quotidien des personnes en situation de prostitution et enjoint à se questionner sur la place d'une vie à soi pendant et après un parcours prostitutionnel.
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 15/2021 : Une vie à soi pour les femmes en situation de handicap? 

Aline ROLIS

À l'Université des Femmes, nous nous sommes posé cette question : une « vie à soi » est-elle (déjà) possible en Belgique pour les femmes en situation de handicap? Ces femmes ont-elles la possibilité de s'émanciper sur base d'égalité avec les autres ou font-elles toujours face à des discriminations spécifiques? Quel état des lieux depuis que notre pays a ratifié la convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées dans laquelle les principes d'égalité, d'accessibilité et d'exercices des libertés fondamentales sont promus?
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 16/2021 : Une vie nue? 

Valérie LOOTVOET

Depuis quelque temps, des femmes se penchent à nouveau sur leur vieillesse, dans une approche sur le corps. Las, pour nombre d'entre elles, le corps des femmes matures, pour sortir de l'invisibilité, doit être, encore et toujours, être montré nu. Et si l'âge était au contraire une possibilité de soustraire un corps si sexualisé au regard des hommes, et donnait à réfléchir au retrait de tous les corps des femmes à la concupiscence masculine ?
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 17/2021 : Une vie à soi, dénuée de charge raciale? 

Bérivan GŪZEL

Se plaçant au cœur du croisement entre le rapport social de sexe et de classe, Bérivan Güzel développe l'origine et la portée du concept de « charge raciale », une piste de plus pour nourrir l'analyse féministe et la porter sur la situation de celles qui se trouvent à la fois à la marge de la société et au centre des discriminations sexistes, racistes et de classe. 
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 18/2021 : Les violences gynécologiques et obstétricales : médecine et droit sous le prisme du genre 

Pauline JASSOGNE

« Les femmes c'est comme les juments, celles qui ont des grosses hanches ne sont pas les plus agréables à monter mais c'est celles qui mettent bas le plus facilement ». Au départ de cette phrase prononcée lors du Congrès national des Gynécologues Obstétriciens français en 2018, Pauline Jassogne interroge le droit belge et son appréhension des violences gynécologiques et obstétricales autant que la place faite tant aux devoirs des praticien·ne·s qu'aux droits des futures mères.
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 19/2021 : Quand la gestion de la forêt se conjugue au féminin : la féminisation des métiers forestiers accessibles aux bioingénieur-e-s forestier-ère-s 

Océane DULUINS

De plus en plus de femmes s'engagent dans des métiers de la forêt, et Océane Duluins se penche sur la profession en questionnant les apports de cette féminisation aux modes de gestion de ces espaces naturels. Et si la socialisation des femmes au « care » venait, une fois développée dans leur profession de bioingénieure forestière, permettre de mieux soigner les espaces naturels ? 
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 20/2021 : L'impact du genre sur la sélection et la structure du Concours Reine Elisabeth 

Sarah GRAVIER

Sarah Gravier s'intéresse au célèbre Concours Reine Elisabeth, essayant d'y observer si le sexe y sert de facteur de sélection des musicien·ne·s et de quelle manière il oriente la production des savoirs sur cette matière. Les études de genre et le courant de la musicologie féministe ont montré que la musique est liée aux transformations sociales et culturelles de nos sociétés. Ces travaux ont mis en évidence que la musique peut véhiculer une vision du monde androcentrée et que le sexe du chercheur ou de la chercheuse a une influence directe sur le travail qu'il ou elle mène.
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 21/2021 : Enfermer les jeunes filles au XIXe siècle : les pratiques d'enfermement des mineures délinquantes au pénitencier de Liège (1848-1864) 

Mathilde LUCIC

Comment sont traitées les filles délinquantes selon l'époque et la société dans laquelle elles vivent? Au départ d'une réflexion sur l'enfermement des mineures hors la loi à Liège dans la seconde moitié du XIXe siècle, Mathilde Lucic interroge les normes de morale et de discipline qui pèsent spécifiquement sur les filles.
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 22/2021 : Le défi de la reconversion professionnelle d'aides ménagères en titres services. Le cas des travailleuses migrantes en Région de Bruxelles-Capitale 

Hélène MICHOTTE

Une cité des métiers est un lieu propice à une énonciation ouverte des projets de reconversion. La conseillère adopte une posture centrée sur l'usager, dans l'anonymat, examinant avec lui toutes les possibilités grâce à la mutualisation des ressources issues des différents partenaires. À la Cité des métiers de Bruxelles, des femmes pratiquant ou ayant pratiqué le métier d'aide-ménagère en titres-services ont exprimé un souhait de reconversion professionnelle à l'appui d'une formation. Quels sont les facteurs explicatifs de ces demandes ?
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 23/2021 : Galerie Lou Cosyn, Bruxelles, ca 1942-1951. De la difficulté de retrouver la mémoire 

Lyse VANCAMPENHOUDT

Au départ d'une pratique de guide-conférencière, Lyse Vancampenhoudt déploie un questionnement sur le statut de galeristes femmes : comment se fait-il que si peu d'informations historiques soient disponibles sur elles ? Furent-elles des alliées des artistes femmes ? Lyse Vancampenhoudt mène l'enquête au départ du cas de la galeriste Lou Cosyn, et tente de répondre à ces questions au regard des réalités des galeries contemporaines.
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 24/2021 : Le genre des marges littéraires. Approche féministe et critique du canon des universités francophones de Belgique 

Fanny GOERLICH

Dans les études de langues et littératures françaises et romanes des universités francophones, les textes de femmes sont rares, ce qui a mis Fanny Goerlich en colère et lui a donné envie de répondre de manière égalitaire à ces questions : les autrices sont-elles réellement absentes des programmes de littérature dans les universités? Et si oui, comment sont-elles exclues de cette histoire littéraire ?
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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