Etudes & Analysesdes outils scientifiques

Liste des Études et des Analyses de l'Université des Femmes en 2020

1. Études :

Juliette Folville (1870-1946) : une pionnière dans le milieu musical belge

Fauve BOUGARD

Collection « Cahiers de l'UF »

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Archéologie du genre. Construction sociale des identités et culture matérielle

Coordonné par Isabelle ALGRAIN

Collection « Pensées féministes »

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2. Analyses :

Analyse 01/2020 : Les femmes, des objets comme les autres

Camille WERNAERS

Les femmes sont-elles en possibilité d'être des sujets, dès lors qu'en patriarcat, les femmes se voient renvoyer l'idée que leur corps, ce n'est pas elles, mais autre chose, et une chose, justement. Jugés, évalués, coupés, divisés, fragmentés, sexualisés, les corps des femmes continuent d'être socialement objectivés. Camille Wernaers, effectuant la critique de ces faits, nous en propose une autre vision, qui permette aux femmes de respirer autant physiquement que symboliquement.
Disponible dans Chronique féministe, n°125, janvier-juin 2020

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Analyse 02/2020 : Qui ne dit mot consent

Miriam BEN JATTOU

C'est une petite phrase qui n'a l'air de rien et qui est pourtant lourde de sens. Nous l'avons déjà toutes et tous prononcée, au détour d'une conversation où notre interlocuteur ou interlocutrice ne répondait pas assez vite à une question que nous lui posions. Cette petite phrase légère nous permet alors de décider seul·e de ce que nous souhaitons en nous dédouanant de l'avis de l'autre que nous avons demandé sans résultat. Si elle se contentait de cet impact-là, il n'y aurait pas lieu d'en discuter davantage. Après tout, il s'agit là d'un accord communément admis. Sauf que ce n'est pas si simple. Cet article explique pourquoi, au départ d'une analyse critique de la notion de consentement.
Disponible dans Chronique féministe, n°125, janvier-juin 2020

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Analyse 03/2020 : Corps sémiotiques à l'écran après #MeToo

Laurence SCHNITZLER

De quelle manière #MeToo a-t-il contribué à modifier le regard sur les images qui nous sont cinématographiquement proposées? Comment le public perçoit-il les représentantes médiatiques de cette forme d'activisme exposant les violences sexuelles vécues par les femmes? Laurence Schnitzler, journaliste, interpelle les spectatrices et spectateurs que nous sommes au travers d'un questionnement et d'une grille d'analyse qui invitent à penser des façons sociales neuves de « penser le désir et les rapports de domination ».
Disponible dans Chronique féministe, n°125, janvier-juin 2020

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Analyse 04/2020 : Quand les mots font désordre : rencontre avec Myriam Leroy

Justine MULLER

« Myriam Leroy dépeint avec brio la mécanique glaçante du harcèlement en ligne, cet autre visage de la misogynie » écrit Anne Laffeter dans Le Nouveau Magazine Littéraire à l'occasion de la sortie en 2019 du dernier roman de l'actrice, journaliste et féministe Myriam Leroy aux Éditions du Seuil, qui s'était déjà fait remarquer l'année précédente avec son premier texte, Ariane, finaliste du prix Goncourt du premier roman. En réalité, davantage qu'un tableau du monde des violences sexistes en ligne, largement encore méconnu et néanmoins bien réel, le roman, inspiré du vécu de l'actrice, constitue une prise de parole qui fait écho à ce que d'aucuns estiment être un mouvement de libération de la parole et aux luttes concomitantes contre les violences sexistes et sexuelles largement médiatisées ces dernières années.
Disponible dans Chronique féministe, n°125, janvier-juin 2020

 

Analyse 05/2020 : Quelle-s sexualité-s et quelle-s identité-s sont-elles possibles et autorisées pour les femmes dans l'après #MeToo?

Marian LENS

Une révolution sexuelle aurait eu lieu en mai 68? Dans les espaces européens, occidentaux, elle s'est révélée avoir permis aux hommes un libre accès absolu aux femmes après une période puritanisme limitative de quelques siècles. Quel est le terrain du choix pour les ultraminorisées au sein des minorités et en dehors de celles-ci?
Disponible dans Chronique féministe, n°125, janvier-juin 2020

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Analyse 06/2020 : Le désir et Tinder : comment Tinder nous ramène à une vision patriarcale et capitaliste des rencontres en ligne?

Lucie APPART

Un jour, on s'inscrit sur Tinder, pour faire des rencontres amoureuses et/ou sexuelles. On croit y être des individues libres et autonomes - alors que nous n'y sommes que des profils présélectionnés selon divers indicateurs. Lucie Appart nous livre une analyse critique de ce média, en en faisant apparaître les ressorts sexistes et capitalistes comme exemplification cristallisée de ce qui se joue dans nos vies « vraies ».
Disponible dans Chronique féministe, n°125, janvier-juin 2020

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Analyse 07/2020 : Les hommes après le #MeToo : un changement des modèles masculins?

Alex GOVERS PIJOAN

En octobre 2019, le magazine mensuel Elle publie un hors-série Spécial hommes intitulé « Les Nouvelles Masculinités : un mâle nécessaire? ». Ce numéro compile une série d'articles sur les réactions des hommes face aux changements apportés par les mouvements féministes. L'avènement du #MeToo (#BalanceTonPorc) constitue un point d'inflexion dans la visibilisation des violences masculines. Ce mouvement porté par les voix de milliers de femmes dénonce les vécus d'oppression, de discrimination et de violences dans les espaces publics. Ces faits suscitent un engouement médiatique centré sur les modèles de masculinité, spécialement « les nouvelles masculinités », présentées comme plus égalitaires car plus en phase avec les revendications féministes. Cependant les « nouvelles masculinités » restent un concept flou et vague sans une définition concrète. Cet article interroge l'origine de ce concept, la manière dont il est utilisé, et tente de répondre à cette question : jusqu'à quel point ce modèle est-il subversif des normes de la domination masculine.
Disponible dans Chronique féministe, n°125, janvier-juin 2020

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Analyse 08/2020 : Dire l'inconcevable

Lucie GODERNIAUX

Dans l'imaginaire collectif, les agresseurs d'enfants sont des étrangers. La représentation du « pervers en imperméable » subsiste et opacifie la réalité des faits : la plupart des agresseurs sexuels sont des proches. Ils n'ont pas spécialement non plus besoin de passer à l'acte pour poser la relation au cœur de l'inceste. Et parfois, des femmes font partie prenante et opératrices des faits, ce qui est encore plus inconcevable. Au départ du témoignage de Pascaline Crèvecœur, nous vous proposons une analyse visant à déconstruire les croyances sociales sur l'inceste.
Disponible dans Chronique féministe, n°125, janvier-juin 2020

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Analyse 09/2020 : Paye ta truelle : la lutte féministe en archéologie

Laura MARY

L'archéologie, comme tant d'autres disciplines, a depuis quelques décennies fait l'objet d'un investissement professionnel par les femmes. Et comme dans tant d'autres domaines, elles se sont vues signifier par la violence symbolique ou matérielle que leur place n'y était pas. Laura Mary, archéologue, évoque le combat des femmes dans l'archéologie en passant les attitudes misogynes qui y sont fréquentes sous la loupe critique du regard féministe et montre comment, en faisant collectif, les femmes développent des revendications destinées à asseoir leur légitimité dans la profession et à contester les attaques sexistes qu'elles y subissent de la par de collègues masculins.
Disponible dans Chronique féministe, n°125, janvier-juin 2020

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Analyse 10/2020 : En quoi l'EVRAS féministe est-elle la garantie d'une EVRAS qualitative? 

Lola GOFFIN

Grâce à un projet de décret datant de juillet 2012, l'Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (ou EVRAS) est intégrée dans les missions de l'enseignement et au sein de toutes les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles dès la maternelle. Pour autant, celle-ci intègre-t-elle la vision émancipatrice en termes de sexualité que vise le féminisme? Si c'est le cas, quels sont les avantages de cette approche d'un point de vue social? Lola Goffin nous expose les contours de cette approche politique de l'EVRAS.
Disponible dans Chronique féministe, n°125, janvier-juin 2020

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Analyse 11/2020 : « Backlash » et droits des femmes : quand l'EVRAS ne fait pas exception

Sophie PEREIRA

Nous vivons dans une société qui continue de banaliser largement les violences sexuelles et culpabiliser les victimes, qui restent le plus souvent de sexe féminin. Cette banalisation et cette culpabilisation sont bien réelles dans la plupart des cas de violences sexistes, à tel point que certain·e·s parlent, à juste titre, de « culture du viol ». Le traitement médiatique réservé aux violences faites aux femmes reste problématique : « crime passionnel » et autre « drame conjugal » sont des expressions que l'on peut régulièrement lire et entendre dans les médias - alors que le terme de féminicide paraît plus approprié dans la plupart des cas. Ces faits ne sont pas anodins. Une des solutions pensées par le politique pour sortir de ces préconçus et violences sexistes réside dans l'EVRAS... Celui-ci est-il pour autant toujours, lui-même, dégagé de toute reproduction de la domination masculine?
Disponible dans Chronique féministe, n°125, janvier-juin 2020

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Analyse 12/2020 : Une année en pandémie

Valérie LOOTVOET

Bientôt une année en pandémie... Quels sont les constats critiques, mensuels, que l'on peut faire de la crise à partir d'une vision sexuée? Quel avenir pour les travailleuses, les mères et les monoparentes, ou encore, pour le secteur socio-culturel? Entre expérimentation d'une période inédite, lecture de la presse mois après mois, retour au travail... et second retour dans les maisons, quelles sont les considérations et les observations à tirer, au départ du social, de cette année exceptionnelle au sens premier du terme?
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 13/2020 : Les droits des femmes ont-ils été confinés?

Sophie PEREIRA

La carte blanche rédigée par Hafida Bachir, alors secrétaire politique de Vie féminine, en mai dernier, rappelait l'importance de placer les droits des femmes au centre des préoccupations politiques pour sortir de la crise sanitaire due au coronavirus - et pour lancer les bases d'une société égalitaire, solidaire et juste pour le plus grand nombre. Mais quel bilan peut-on tirer de ce qu'il s'est passé pour les droits des femmes d'un point de vue politique? Et quelles sont les perspectives et stratégies à mettre en place pour la suite?
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 14/2020 : Oubliées de la crise Covid 19, les mères solos se débrouillent

Fatma KARALI et le collectif des Mères veilleuses

Cette analyse revient sur le sondage réalisé par l'asbl « Mères veilleuses » portant sur la réalité des mères monoparentales durant la période de confinement. Elle permet de mettre en lumière les problèmes spécifiques auxquels ont été confrontées ces familles et interroge l'absence de réponses officielles ou institutionnelles à ces derniers de la part de l'État belge. Qui se soucie socialement des mères monoparentales... à part elles-mêmes?
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 15/2020 : Être maman solo et confinée

Romane MAHIEU

Romane Mathieu est partie à la rencontre de mères monoparentales pour établir avec elles un dialogue visant à mettre en lumière, en contexte de confinement, leurs épreuves, leur charge émotionnelle mais également leurs perspectives. Ou l'occasion de faire un bilan sur ce qui a été, ce qui les accompagne de manière spécifique, individuellement et socialement, et ce qu'elles souhaitent pour leur avenir.
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 16/2020 : Coronavirus et division sexuelle du travail. Le confinement, exhausteur des inégalités entre femmes et hommes

Sophie PEREIRA

La crise du coronavirus a brutalement gonflé nombre d'inégalités sociales, et accentué les inégalités femmes-hommes au travail. Permettra-t-elle une meilleure prise de conscience des inégales répartitions du travail domestique et éducatif rendues plus visibles, comme semblent le penser certain·e·s sociologues - ou, au contraire, va-t-elle encore renforcer les inégalités pré-existantes? En l'absence, pour le moment, de données précises pour la Belgique, les témoignages et premières analyses à chaud, souvent faites par des féministes ont révélé que l'auto-confinement et le maintien à domicile ont renvoyé chacun et surtout chacune à sa gestion individuelle des rapports sociaux au travail et dans l'espace domestique.
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 17/2020 : Le confinement des mères et aidantes proches de personnes handicapées : une expérience inédite et encore largement invisible

Cinzia AGONI

La crise du Covid-19 a marqué gravement la vie des personnes en situation de handicap et de leurs familles. Elle a laissé dans cette population, et en général dans le secteur de l'aide aux personnes handicapées, l'impression d'avoir été oubliée, abandonnée parfois. Au fond, ce sentiment n'est pas nouveau. Les mères en particulier ont payé le prix fort de cette crise qui a exacerbé une réalité déjà connue et ancrée dans leur quotidien. Cinzia Agoni nous livre ses réflexions sur ce que signifie, pour les familles, cette expérience de reprivatisation de la prise en charge des personnes porteuses de handicap.
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 18/2020 : Les aînées confinées en ruralité

Godelieve UGEUX

Comment, en Wallonie, les femmes de l'ACRF-Femmes en milieu rural ont-elles vécu, et peut-être vaincu l'isolement qui a été le leur dans leur environnement rural? Par le biais de publications, et d'un bon investissement dans les nouvelles technologies, ces femmes plutôt âgées ont réussi à rester en contact et à se soutenir. Godelieve Ugeux nous relate la manière dont les femmes ont remis au centre de leurs préoccupations les questions écologiques et revendiqué des solidarités intra et intergénérationnelles. La preuve qu'à la campagne également, les aînées désirent un monde à ré-enchanter?
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 19/2020 : L'inceste, l'éternel confinement

Lucie GODERNIAUX

De l'avis général, la pandémie de Covid-19 et le confinement qu'elle a entraîné a agi comme un « révélateur »; confrontant les agents sociaux que nous sommes à leurs réalités respectives, autrefois plus facilement occultées par le quotidien de nos rythmes de vie frénétiques et l'évitement qu'il permet. Chez les individus confrontés aux violences et à l'oppression quelle qu'elle soit, la pandémie a eu des conséquences particulières et, ça et là, des voix se sont élevées pour dénoncer, prévenir et réagir à ces situations. Et si être victime de violence intra familiale, et donc n'avoir aucun lieu sécure à soi, c'était aussi, peut-être, se voir éternellement prisonnier-e, éternellement confiné?
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 20/2020 : Bas les masques. Le combat des couturières grugées

Valérie LOOTVOET

Lors de l'arrivée de la pandémie en Europe, les autorités semblent avoir regardé les faits comme ceux qui regardent l'eau monter du haut d'une tour. C'était en Italie, et les virus ne passaient pas les frontières, semblaient-ils penser. De manque d'anticipation à affolement, de surprise comme de manque d'expérience face à une telle situation, c'est finalement sur la population, et notamment sur les femmes, que les politiques se sont retournés pour pallier les « trous » dans la chaîne de production des matériaux de soin. Et ce sont les travaux de femmes qui se sont retrouvés, comme souvent, dans l'œil de la gratuité et du don de soi. C'est là l'histoire de Bas les masques, ou comment l'action politique se forme au départ de pratiques d'aiguilles.
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 21/2020 : Les caissières de supermarché et la question démocratique

Sophie PEREIRA

En pleine pandémie mondiale du coronavirus, nos rapports à la vie et au travail pourraient bien changer. Cette crise sanitaire pourrait-elle durablement transformer la vie des travailleuses et la démocratie au sein des entreprises? Isabelle Ferreras, sociologue du travail, maître de recherche au FNRS et professeure à l'Université de Louvain, fait en tout cas part de l'urgence de revoir le modèle de gouvernance des entreprises, au départ de travaux auprès des caissières de la grande distribution en Belgique.
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 22/2020 : Ligue des travailleuses domestiques, ligue des oubliées

Magali VERDIER

La crise sanitaire inédite de la COVID 19  a provoqué un séisme socio-économique de par le monde entier pour des pans entiers de la société déjà sur le fil bien auparavant. Le MOC (Mouvement Ouvrier Chrétien) de Bruxelles a souhaité donner la parole à ceux et celles absent·e·s des radars des médias mainstream. Parmi les laissées pour compte, il a voulu mettre à jour la réalité des travailleuses domestiques de la Ligue des travailleuses domestiques de la CSC Bruxelles subissant de plein fouet le confinement. Quel est leur ressenti, leur quotidien? Elles nous en livrent ici un témoignage fort, au départ des messages à leur famille.
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 23/2020 : Quelle lecture genrée de la crise dans la presse quotidienne? L'exemple du Soir et de La Libre Belgique, dans une mise en perspective belgo-franco-allemande

Alice PRIMI

« Coronavirus : la pandémie et les mesures de confinement affectent différemment les femmes », « Avec le coronavirus, des femmes se retrouvent enfermées avec leurs bourreaux »(1), « Les femmes en première ligne face au coronavirus »... Durant les premiers jours du confinement, ces articles ont attiré l'attention d'Alice Primi sur deux des principaux quotidiens d'information francophones : Le Soir et La Libre Belgique. Ils lui paraissent en effet trancher avec l'invisibilisation ordinaire des femmes et des thématiques féministes dans la presse en général, et dans ces journaux en particulier. Alice Primi décide alors d'analyser la manière dont la presse a traité des questions de femmes et de genre pendant cette période de crise sanitaire...
(1) Article d'Annick Hovine, La Libre Belgique, 17 mars 2020
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 24/2020 : Crise de la Covid-19 : la prise en compte des femmes dans la presse flamande

Virginie TUMELAIRE

La crise du coronavirus a révélé de façon inédite le rôle aussi prépondérant que dévalorisé des femmes dans nos sociétés et dans nos économies. Dès le début de la crise, l'European Institute for Gender Equality (EIGE) a ainsi largement disséminé son dossier spécial consacré aux grands défis de l'égalité de genre face à la Covid-19. Et du côté de la presse internationale mainstream, des articles et analyses ont parfois offert une perspective genrée bienvenue sur la pandémie et ses effets sur la vie des femmes. Virginie Tumelaire nous offre une analyse rigoureuse et étayée de ce qui parut dans les deux quotidiens flamands que sont De Morgen et De Standaard.
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 25/2020 : Aujourd'hui est une victoire

Anna LITS

Cette crise nous dévoile parfois, à nous-mêmes, la qualité des liens familiaux, les névroses et les affects qui s'y jouent. Anna Lits, jeune autrice, en a tiré un message d'amour immense à sa mère comme à toutes les autres femmes, en interrogeant crûment leur impossible et paradoxale socialisation, leur obligation à la fois d'être toujours autres qu'elles-mêmes et de constamment s'en excuser.
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 26/2020 : Féministes et confinées : un apéro « Be Cause Toujours! » du 28 avril. Témoignages et réflexions

Annelore ELOY, pour le groupe féministe « Be Cause Toujours! »

Les apéros-débats des Be Cause Toujours ont pour but de discuter des féminismes, des formes de militantismes, des inégalités de droits entre les hommes et les femmes : difficultés de changer les mentalités, (non) partage des tâches ménagères, sur-représentation des femmes dans les emplois à temps partiels, etc. Réunies virtuellement lors du premier confinement, les participantes ont construit une critique de la gestion politique de la pandémie, portant sur des sujets qui touchent les femmes, tels que le suivi de grossesse ou encore la prise en charge des responsabilités parentales.
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 27/2020 : Le féminisme au temps du Corona. Vécus de mères confinées

Camille ROUAUD et Alena SANDER

Si les crises ont de tout temps mis en exergue à la fois le meilleur et le pire de ce qui se joue dans le social, celle du Covid-19 ne semble pas avoir échappé à la règle. Les médias ont largement relayé ces comportements allant du repli sur soi et l'individualisme achevé (des razzias sur le papier toilette aux menaces à l'encontre des soignants, etc.), jusqu'aux plus belles expressions de solidarité. L'occasion pour certaines femmes de se retrouver prises dans des rôles inédits et des contradictions, dont le confinement s'est fait le révélateur, comme nous en parlent Camille et Alena, au départ, de réflexions ancrées dans leurs quotidiens.
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 28/2020 : « Tout cela parce que j'avais pas envie de faire un enfant à ce moment-là ». Une vie de femme sans-papier du Sénégal à la Belgique

Sophie PEREIRA

Au départ d'un dialogue avec Ndeye Khady Gueye, Sophie Pereira enquête sur le droit à l'IVG pour les femmes, les représailles qui peuvent s'en suivre dans un contexte qui ne l'autorise pas, et motiver ensuite des exils pour celles qui ont eu l'audace de ne pas vouloir un enfant à ce moment-là, ou pas d'enfant du tout. Pour certaines, c'est la Belgique qui sera le lieu d'arrivée, avec un cortège d'obstacles autres, entre rejet, stigmate et paperasserie kafkaïenne, et plus encore en période de confinement.
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 29/2020 : Être childfree, une revendication féministe, écologique et sociale en 2020

Bettina ZOURLI

Il y a toujours eu, de tout temps, des personnes childfree, qui ne souhaitent pas faire d'enfant. Lorsqu'il s'agit de femmes, elles sont régulièrement raillées, et au Moyen Âge, il convient de rappeler que les célibataires sans enfants étaient considérées comme diaboliques... Aujourd'hui, le fait de ne pas vouloir d'enfant, quand on est une femme, continue de susciter du débat, de poser question, notamment sur les motivations de la personne mais aussi sur la légitimité d'une femme de ne pas éprouver ce désir. Pourtant, quand on place dans un contexte économique, écologique, féministe et social ce désir de ne pas être parent, ce choix paraît tout à fait sensé et ancré sans une société à l'avenir de plus en plus incertain. Bettina Zourli nous propose ici  une interrogation autant qu'une argumentation sur le sujet.
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 30/2020 : La ville inclusive. Penser l'accessibilité de la ville à partir des pratiques de mobilité quotidiennes des femmes travailleuses du care à Bruxelles

Noémie EMMANUEL

Comment lutter - en tant qu'urbaniste - contre les obstacles que les rapports sociaux inégalitaires dressent dans les parcours de vie des citadines et citadins? Après des expériences professionnelles et associatives en lien avec les questions d'égalités sociales, Noémie Emmanuel s'est interrogée sur ce qu'il était possible de faire à ce sujet, au départ de la pratique urbanistique. Et s'est posé la question : que diraient, ennemis termes d'inégalité, les trajets différenciés des hommes et des femmes? Et comment lutter contre les obstacles que ces mêmes inégalités dressent dans les parcours de vie des citadines et citadins?
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 31/2020 : La banalité du viol. Tentative de critique d'un cinéma patriarcal promouvant la culture du viol à travers l'érotisation des corps

Mariwenn ARNAUD-JOUFRAY

En 2017, l'affaire Weinstein a suscité, au sein de l'industrie cinématographique, un immense mouvement de libération de la parole des femmes, notamment via les prises de position publiques de certaines actrices face à ce qu'on appelle la culture du viol (terme définissant l'ensemble des croyances, comportements, attitudes, représentations qui minimisent, voire encouragent le viol dans une société). La conscientisation de ce phénomène au sein de l'industrie cinématographique est en effet encore loin d'être acquise... Comment le regard cinématographique confirme-t-il ou au contraire, peut-il infirmer cette culture du viol, et notamment à partir du montage? Mariwenn Arnaud-Joufray nous propose une réflexion aiguisée sur le sujet.
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 32/2020 : La construction identitaire des femmes d'origine chinoise sous le prisme des discriminations : étude intersectionnelle exploratoire en Wallonie et à Bruxelles

Anissa D'ORTENZIO

Dans un contexte où les revendications de la diaspora asiatique se font de plus en plus entendre en France, quelle est la situation pour la communauté asiatique la plus représentée en Belgique? La diaspora chinoise est présente sur le territoire belge depuis le milieu du 19ème siècle. Pourtant, cette communauté semble mal connue, d'autant plus lorsqu'il s'agit des migrantes chinoises et leurs descendantes. Anissa D'Ortenzio a décidé de mettre en lumière les discriminations, ordinairement invisibles, dont elles font l'objet.
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 33/2020 : « Amoureux! Les yeux fermés? » Se préparer au mariage dans les milieux privilégiés d'Action catholique : entre ruptures et continuité

Camille BANSE

L'actualité questionne le rapport entre sexualité et religion. Pour l'appréhender, il nous est nécessaire de se réapproprier l'historicité des pratiques et des représentations sexuelles dont nous sommes les héritier·ère·s. Cet article vise à étudier une histoire récente de deux mouvements de jeunesse de l'Action Catholique de la Jeunesse Belge (ACJB) par la porte d'entrée de la sexualité et des rapports de genre. Comment les jeunes gens à l'époque ont-ils appréhendé leur entrée dans la sexualité et quelle approche critique, ou pas, ont-ils de leur histoire propre?
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 34/2020 : Les contours de la mobilisation collective au sein du secteur culturel : le poids des revendications féministes

Nicolas BUJIRIRI

Il y a bientôt trois ans, des femmes témoignèrent des faits de harcèlement sexuel, d'agression sexuelle et de viol commis à leur égard par le producteur de cinéma Harvey Weinstein. Déclaré coupable depuis lors, cette affaire a relancé le mouvement #MeToo, débuté en 2007 par la militante américaine Tarana Burke, et qui avait pour but de dénoncer les violences sexuelles subies particulièrement par les minorités racisées. L'importance de ce mouvement, à une échelle mondiale, s'est présentée comme un véritable catalyseur de libération de la parole des femmes, et a vu des échos en Belgique dans le secteur culturel. Quels sont-ils, et comment les femmes s'y sont-elles organisées?
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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Analyse 35/2020 : Évaluation de l'impact du référentiel d'Auto-santé des femmes après un an de diffusion. Articuler une démarche vers les femmes et vers les opérateurs de santé?

Dorothée BOUILLON

Comment travailler l'autonomie des femmes en matière de santé, en éducation permanente, au départ des pratiques de terrain existantes et des outils produits en la matière? Dorothée Bouillon a consacré à ces questions une analyse de critique constructive indispensable tant aux consultantes qu'aux praticiennes de la santé, en partant à la rencontre de bénéficiaires des pratiques d'auto-santé et de leurs expressions.
Disponible dans Chronique féministe, n°126, juillet-décembre 2020

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