Etudes & Analysesdes outils scientifiques

Liste des Études et des Analyses de l'Université des Femmes en 2024

 

Analyses :

Analyse 01/2024 : Le coût de la mobilité : les trajets des courses alimentaires des travailleuses domestiques à Bruxelles

Noémie EMMANUEL

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Analyse 02/2024 : Analyse féministe des représentations des femmes « terro » incarcérées

Charlène CRAHAY et Lola GAUTHIER

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Liste des Études et des Analyses de l'Université des Femmes en 2023

1. Études :

Travail, genre et Covid-19 : la dimension genrée de la confection des masques par des couturières amatrices en période de confinement

Fanny MAYNÉ

Collection « Cahiers de l'UF »

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Miette Pirard (1923-2019) et le Service Syndical des Femmes

Hedwige PEEMANS-POULLET

Collection « Vies de femmes »

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2. Analyses :

Analyse 01/2023 : De la Maison des Femmes de 1974 aux lieux féministes d'aujourd'hui

Nadine PLATEAU

Située au 79 rue du Méridien à Saint-Josse-ten-Noode, la Maison des Femmes fut un lieu de rassemblement des féministes essentiellement francophones de 1974 à 1979. Durant cette courte période, la maison offrit aux femmes un espace que l’on peut qualifier d’expérimental, au sens où de nouvelles manières de s’organiser, de penser, se penser, d’écrire, se décrire, de parler, se parler et de vivre tout court se sont collectivement inventées. Dans cet espace, l’agir féministe se déploya pour combattre les multiples discriminations qui affectaient les femmes mais surtout pour changer leurs vies immédiatement, en attendant… de changer le monde. 
Disponible dans Chronique féministe, n°131, janvier-juin 2023

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Analyse 02/2023 : Pour qui, pourquoi des centres de femmes? Une forme d'organisation féministe au temps du Tribunal International des Crimes contre les Femmes

Marie CABADI

Pourquoi développer des centres de femmes ? L’autrice s’est penchée sur la nécessité ressentie par certaines féministes de se doter d’un local où se retrouver et se réunir pour faire vivre le mouvement de libération des femmes, ou encore de se rapprocher des femmes des quartiers dans lesquels s’organiser et proposer des services et de l’information féministe. Un travail fondamental à découvrir, car l’absence d’un lieu à soi, d’un lieu à elles, constitue pour les femmes un obstacle aux possibilités de solidarisation. 
Disponible dans Chronique féministe, n°131, janvier-juin 2023

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Analyse 03/2023 : Des lesbiennes dans la ville : dimension spatiale des inégalités à l'intersection du genre et de la sexualité

Sarah JEAN-JACQUES

Dans le cadre de sa recherche menée entre 2016 et 2019 sur la visibilité des lesbiennes dans les espaces publics, l'autrice a analysé 50 entretiens réalisés auprès de lesbiennes, âgées de 24 à 60 ans. Elle s’appuie également sur le travail de l’Observatoire de la lesbophobie, un collectif qu’elle a cofondé en 2018, devenu une association en 2022. L’Observatoire est un centre de documentation et de ressources en ligne sur la lesbophobie et les parcours lesbiens. L’une de ses activités principales est de recueillir et d’analyser les témoignages de lesbophobie. Durant quatre ans, ont été collectés 500 témoignages spontanés de lesbiennes francophones (France, Belgique, Suisse, Québec). Parmi tous ces témoignages, plus de 300 agressions ont eu lieu dans les espaces publics. 
Disponible dans Chronique féministe, n°131, janvier-juin 2023

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Analyse 04/2023 : La sororité dans les luttes contre les mutilations génitales féminines : un bref aperçu des mobilisations des femmes à travers la Belgique et le monde

Marianne NGUENA

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les mutilations sexuelles féminines (MGF) recouvrent toutes les interventions incluant l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre lésion des organes génitaux féminins qui sont pratiquées pour des raisons non médicales. Les mutilations sexuelles féminines sont internationalement considérées comme une violation des droits des jeunes filles et des femmes. L’analyse examine l’apport et dans une moindre mesure l’impact de la sororité, la solidarité et l’alliance entre les femmes, notamment au GAMS Belgique par la création d’espaces de paroles et de partage pour les femmes concernées. 
Disponible dans Chronique féministe, n°131, janvier-juin 2023

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Analyse 05/2023 : Les crimes commis contre les femmes lors des conflits armés : les femmes victimes, les femmes bâtisseuses de paix

Dominique DESHAYES

Les femmes sont concernées à plusieurs titres par les conflits armés : elles sont à la fois victimes de violences basées sur le genre, et aussi actrices de paix et de reconstruction, combattantes ou membres, volontaires ou non, de forces armées. L’autrice évoque dans cette analyse les violences sexuelles qui constituent une tactique de guerre utilisée dans le monde entier, ainsi que le rôle des femmes dans les processus de paix qui en sont encore trop souvent exclues. 
Disponible dans Chronique féministe, n°131, janvier-juin 2023

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Analyse 06/2023 : D'une lecture matrimonialiste à une analyse féministe du meurtre des femmes : inclure le féminicide dans le continuum des violences

Margot GIACINTI

Dans son acception contemporaine, le féminicide est un concept relativement récent puisque théorisé à partir des années 1970 par Diana E.H. Russell, sociologue américaine. Défini tout d’abord comme « l’assassinat misogyne de femmes par des hommes » (Radford, J, Russell, D.E.H., 1992), il devient ensuite le « meurtre de femmes par des hommes parce qu’elles sont des femmes » (Russell, D.E.H., 2001). Si ce concept est récent, peut-on toutefois considérer que son signifié – le meurtre d’une ou de plusieurs femmes parce que femmes – est tout à fait absent de la lecture des auteurs·trices politiques et juridiques du 19e et du 20e siècles ? L’autrice tente de montrer que plusieurs signifiants existent durant ces deux siècles pour nommer ce crime, bien qu’ils ne recoupent que partiellement le concept de féminicide. Pour ce faire, trois manières de concevoir le crime sont étudiées, qui correspondent à l’avènement de trois paradigmes différents. 
Disponible dans Chronique féministe, n°131, janvier-juin 2023

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Analyse 07/2023 : Des féminicides dans la rubrique des faits divers

Adeline THOLLOT

De plus en plus de collectifs féministes pointent du doigt les articles de faits divers comme perpétuant des stéréotypes sexistes dans leur traitement des violences faites aux femmes. Le terme « féminicide » se développe petit à petit dans la presse belge francophone, mais certains articles continuent d’utiliser l’expression « crime passionnel ». 
Disponible dans Chronique féministe, n°131, janvier-juin 2023

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Analyse 08/2023 : Féminicides intimes et égalité entre les genres : dilemmes d'une justice sexospécifique

Camille DELTENRE

Le féminicide rend compte de l’inadaptation des mesures législatives et juridictionnelles protégeant le droit à la vie des femmes. Les concepts d’égalité formelle, d’égalité matérielle et d’égalité transformative viennent questionner les dilemmes d’une justice sexospécifique. 
Disponible dans Chronique féministe, n°131, janvier-juin 2023

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Analyse 09/2023 : Belgique : adoption de la loi « #Stopfeminicide » en ce 29 juin 2023 : un grand pas historique dans la lutte contre les violences de genre

Sigrid DIEU

Le 29 octobre 2022, le Gouvernement fédéral belge a adopté en première lecture le projet de « loi sur la prévention et la lutte contre les féminicides, les homicides fondés sur le genre et les violences qui les précèdent », proposé par Madame Sarah Schlitz, Secrétaire d’État à l’Égalité des genres, à l’Égalité des chances et à la Diversité. Le 29 juin 2023, ledit projet de loi a été définitivement adopté en séance plénière, au Parlement fédéral. Ce texte remet sous le feu des projecteurs la question des féminicides et l’évolution de la loi belge en la matière. 
Disponible dans Chronique féministe, n°131, janvier-juin 2023

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Analyse 10/2023 : Impunité totale pour le sexisme au travail. Pourtant c'est l'arme la plus efficace pour exclure les femmes ou limiter leur ascension

Isabelle LENARDUZZI

Le sexisme est un instrument d’exclusion et d’auto-sabotage des femmes qui anticipent la résistance qu’elles vont rencontrer. Le sexisme sert à prendre le pouvoir et à le garder. Et ce, également dans les sphères professionnelles. L’autrice expose les subtilités et les dégâts de ce fait social, qui, comme toujours vise à les éloigner de leur indépendance dans le travail professionnel et les rabattre sur le domestique. 
Disponible dans Chronique féministe, n°131, janvier-juin 2023

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Analyse 11/2023 : Cassandre, figure de proue des violences faites aux femmes

Aurélie KALKSTEEN

Le personnage mythologique de Cassandre, semble incarner et personnifier parfaitement les femmes victimes de violence conjugale, embrasser leur histoire dénigrée. Cassandre est une princesse troyenne, touchée par la malédiction d’Apollon, qui lui offre le don de prédiction, assorti de la malédiction de n’être jamais crue, alors même qu’elle est porteuse de vérité; à l’instar de beaucoup trop de victimes, crues rétrospectivement, donnant pour preuve ultime du drame annoncé, la mort ou l’agression. 
Disponible dans Chronique féministe, n°131, janvier-juin 2023

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Analyse 12/2023 : Quand la nature reprend ses droits : les écoféminismes

Nathlie GRANDJEAN

Notre civilisation sexiste et scientiste, construite par les hommes, détruit la nature. Les écoféministes soutiennent que les femmes et l’environnement subissent le même rapport de domination et d’exploitation. L’autrice présente quelques écoféministes majeures qui, toutes, dénoncent le capitalisme et la mondialisation, synonymes d’appropriation de la nature, des femmes et des peuples colonisés.

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Analyse 13/2023 : Se penser à partir de l'interdépendance et de la vulnérabilité : une voie pour le monde d'après

Nathlie GRANDJEAN

Et si nous pensions le monde d’après-crise selon les voies du soin, du "care" ? Cette philosophie envisage non pas de mettre en avant l'autonomie, la liberté des individus, mais de valoriser notre vulnérabilité, notre fragilité. En adoptant un tel paradigme, nous acceptons l'idée que l'être humain est profondément interdépendant et n'existe que parce que les autres existent. Cette vision permet d'envisager la crise autrement qu’en terme de perte de libertés mais nous propose de prendre conscience de nos interdépendances.

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Analyse 14/2023 : Se forger au travers de la reprise d'études universitaires en horaire décalé : des mères « solo » sous haute tension

Perrine PIGEON

Dans un contexte difficile de conciliation des sphères d’existence, des mères « solo » décident de reprendre des études à l’université. L’auteure analyse l’épreuve que constitue la reprise d’études qui peut être considérée comme l’une des manifestations de la condition sociale moderne. Ces nouvelles contraintes pour ces femmes leur permettent de se mettre en mouvement pour politiser certains éléments de leurs sphères d’existence pour ensuite, atteindre de nouvelles formes d’émancipation. Dans ce contexte de reprise d’études, les mères « solo » relient l’individuel et le collectif.

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Analyse 15/2023 : Comment l'extrême-droite s'attaque aux droits des femmes

Camille WERNAERS

L’extrême-droite se caractérise par son antiféminisme. Ainsi le féminisme est tenu responsable de la situation de crise actuelle, éloignant les femmes de leur rôle ‘naturel’ de mères. Les partis d’extrême-droite prônent les valeurs de la famille traditionnelle et hétérocentrée et critiquent l’émancipation des femmes et l’accès au droit d’avorter. L’autrice analyse notamment le programme du Vlaams Belang et souligne la récupération par celui-ci de certains aspects du féminisme, pour mieux critiquer l’islam et l’immigration.

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Analyse 16/2023 : Quelle place pour les femmes dans la littérature fantastique belge?

Camille WERNAERS

Pourtant bien présente dans la littérature, les autrices de récits fantastiques souffrent d’une invisibilité réelle. Comment expliquer cette présence et cette spécificité féminine sans tomber dans l’essentialisme ? Sans doute à cause des conditions sociales dans lesquelles les femmes sont plongées leur vie durant, entraînant des réflexions sur les apparences souvent trompeuses du réel.

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Analyse 17/2023 : La nouvelle définition du (non)consentement dans le Code pénal « sexuel » : le poids de la preuve qui incombe toujours à la victime

Lucie BREYER

Dans le cadre de la réforme du Code pénal « sexuel », la notion de (non)consentement a fait l’objet d’une attention encore plus particulière de par sa position centrale dans les cas d’agressions sexuelles. Comment définir juridiquement un tel concept, et surtout, comment la preuve de son existence ou de sa non-existence peut impacter la victime en droit pénal ?

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Analyse 18/2023 : Les féministes et l'éducation populaire (1900-1914). Partie 1

Marie-Thérèse COENEN

L’éducation des adultes a comme objectif de former une conscience citoyenne. Les universités populaires voient le jour en Belgique au tournant du vingtième siècle. Comment les femmes se sont-elles investies dans ces initiatives d’éducation populaire ? La première figure qui s’impose est celle de Louise Van Duuren, féministe et initiatrice de la première université populaire en Belgique qui privilégie l’enseignement mutuel, les échanges et le respect des opinions.

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Analyse 19/2023 : Les féministes et l'éducation populaire (1900-1914). Partie 2

Marie-Thérèse COENEN

La Ruche est une association d’entraide mutuelle créée par Isabelle Gatti de Gamond pour ses anciennes élèves. Devenue un véritable centre intellectuel pour ces jeunes femmes, l’association soutient les universités populaires. Grâce à ces conférencières, un réseau d’associations féministes s’instaure. Les thèmes de l’histoire du féminisme, des droits des femmes ou le travail salarié féminin sont abordés.

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Analyse 20/2023 : Regards croisés sur la gestation pour autrui (GPA)

Caroline WATILLON

L’auteure propose dans cette analyse le regard de médecins vis-à-vis de la GPA. Ils évoquent le fait qu’une grossesse/accouchement n’est jamais sans risque. Au-delà de l’aspect médical, comment la mère porteuse va-t-elle vivre cette expérience d’un point de vue psycho-social ? Nombre de questions se posent également concernant le « consentement » des mères porteuses, le milieu social et la notion de parentalité et d’homoparentalité. Demeure aussi la question de l’instrumentalisation du corps des femmes. Quels sont les éléments en prendre en compte pour légiférer en Belgique en respectant la dignité et la santé des femmes ?

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Analyse 21/2023 : Qui ont été les premières architectes femmes en Belgique? Trajectoires des diplômées de La Cambre (1930-1950)

Élisabeth GERARD

La féminisation de la profession d’architecte est plus tardive que celle des autres professions libérales telles que la médecine ou le droit. Ceci s’explique d’une part car elles sont soupçonnées d’incompétence dans la construction et les connaissances techniques et d’autre part par leur exclusion historique de la créativité. Les architectes femmes ont fait face à nombre d’obstacles limitant leur accès aux études et ensuite dans leur vie professionnelle.

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Analyse 22/2023 : Université de Liège et harcèlement sexuel : étudiante modèle ou mauvaise élève?

Lisa NEYRINCK

Depuis quelques années les autorités universitaires du pays ont essuyé plusieurs accusations de mauvaise gestion des violences sexistes et sexuelles. Qu’en est-il à l’Université de Liège ? La campagne #RESPECT a fait son entrée sur les campus. L’Université s’est engagée contre toutes les formes de violences sexuelles mais cela suffit-il ? Dans les faits, aucune université n’échappe aux cas de harcèlement sexuel et de violences sexuelles.

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Analyse 23/2023 : Les dispositifs de soins palliatifs sont-ils hétéronormés? Micro-enquête auprès de personnes lesbiennes et soignants en Région bruxelloise

Noémie AUGER

Si l’homophobie n’a plus droit de cité dans les relations de soins, force est d’admettre que l’homosexualité n’y est pas encore admise de manière fluide et naturelle. Mais les personnes LGBTQIA+ restent à distance des institutions de soins ou cachent des informations relatives à leur orientation sexuelle. Les femmes lesbiennes sont pourtant plus à risque que les hétérosexuelles d’avoir des problèmes de santé physique et mentale mais les soignants conservent une vision genrée qui limite le prisme de l’orientation sexuelle.

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Analyse 24/2023 : Les femmes et le cyclisme urbain à Molenbeek : quelles motivations et quelles barrières?

Juliana BETANCUR ARENAS

La mobilité urbaine diffère selon le genre. Les femmes ne se déplacent pas de la même manière que les hommes. Leur mobilité est liée à la fois au travail et au soin des autres, d’où la nécessité d’élaborer des politiques publiques visant à concevoir des villes plus inclusives. Dans la plupart des villes, les hommes utilisent plus le vélo que les femmes. Cette différence, présente dans la Région de Bruxelles-Capitale, s’explique par le manque d’aménagements cyclables et l’insécurité. Cette peur et ce manque de confiance traduisent des stéréotypes culturels et de genre.

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Analyse 25/2023 : L'urgence du genre, comment le genre se traduit dans un service d'urgences médicales

Charline MARBAIX

Dans un service d’urgences médicales , la culture médicale urgentiste favorise une distanciation par rapport à la patientèle et une focalisation sur le corps. La culture du genre, quant à elle, se reflète dans les stéréotypes de genre et les préjugés sexistes. Les soignant·e·s reproduisent des rapports de domination dans leur perception qui impactent la prise en charge des patient·e·s

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Liste des Études et des Analyses de l'Université des Femmes en 2022

1. Études :

La féminisation des métiers accessibles aux bioingénieur·e·s forestier·ère·s en Communauté française : une diversité des équipes au service de la résilience des écosystèmes forestiers?

Océane DULUINS

Collection « Cahiers de l'UF »

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Le lycée Émile Jacqmain. La formation d'une élite féminine laïque à Bruxelles (1922-1952)

Laura HERRENT

Collection « Agirs féministes »

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Marie-Élisabeth Belpaire (1853-1948). Un aspect flamand du « féminisme chrétien »

Hedwige PEEMANS-POULLET

Collection « Vies de femmes »

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2. Analyses :

Analyse 01/2022 : L'Université des Femmes : voir, juger, agir... pour les femmes

Valérie LOOTVOET

En 40 ans, la société a, à la fois, beaucoup et peu changé. Mais les considérations et la grille de lecture de l'association, créée en 1982, sont restées pareilles. L'indépendance, la possibilité de sortir du patriarcat, l'égalité restent des focus et des motifs de questionnement tant du social que des concepts qui le nomment et qui sont eux aussi soumis à la critique féministe, dans des zones de tension intellectuelle entre les mots qui désignent, les faits désignés, les interactions qui unissent et opposent les femmes et les hommes dans nos sociétés. 
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 02/2022 : « 40 ans de féminisme : pourquoi faire »?

Katinka IN'T ZANDT

Le soi-disant savoir universel scientifique traditionnel n'est pas neutre ni universel. Le savoir dominant enseigné et valorisé est à la fois bourgeois, blanc et patriarcal et ne tient pas compte de la réalité des femmes et d'autres groupes opprimés. Que signifie alors la transmission féministe? Par le biais d'une méthodologie de réflexion co-constructive autour de mots et de bouts de phrase, quelques concepts sont ainsi définis : militantisme, intersectionnalité, collectivité, empowerment, etc. 
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 03/2022 : L'importance de travailler en réseau pour les associations féministes

Lucie BREYER

L'observation du fonctionnement du réseau FACES, réseau d'associations féministes, principalement dans le cadre de leur mobilisation contre un projet de loi spécifique, a mis en évidence la portée d'un réseau d'associations. Lucie Breyer traite de l'importance du travail en réseau, particulièrement dans les luttes féministes pour les droits des femmes.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 04/2022 : 15 ans à élargir la vision du monde par le regard des réalisatrices

Jacqueline BRAU

L'autrice vise à illustrer la remarquable fécondité et diversité de l'héritage féministe des années 70-80 en Belgique. En effet, si l'association Elles tournent - Dames draaien voit le jour au début des années 2000, elle s'inscrit dans une filiation qui doit beaucoup aux initiatives féministes qui ont jalonné le dernier quart du 20e siècle. Grâce au Festival international de films de femmes et au festival Graines de cinéastes, l'association poursuit la visibilisation des créations visuelles féminines venues du monde entier et le militantisme.  
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 05/2022 : Mémoire et matrimoine. Le Centre d'Archives pour l'histoire des femmes (AVG-CARHIF)

Cécile VANDERPELEN-DIAGRE

Les premières chercheuses travaillant sur l'histoire des femmes constatent que le principal obstacle à surmonter est la difficulté de trouver des sources. L'invisibilisation des femmes se manifeste par l'absence de leur patrimoine (appelé aujourd'hui matrimoine) dans les archives dédiées le plus souvent aux « Grands hommes ». La création d'un centre d'archives spécifiquement dédié aux archives féministes permet la prospection et la conservation de ce matrimoine dans de bonnes conditions, l'ouverture au public d'archives méconnues et indispensables à la recherche, ainsi que la valorisation de l'histoire des femmes auprès d'un large public. À travers ses différentes missions, le CARHIF s'inscrit dans une démarche militante en mobilisant l'histoire des femmes pour lutter contre les stéréotypes et sensibiliser à l'égalité des sexes.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 06/2022 : Il n'y a pas d'âge pour militer

Rose-Marie LAGRAVE

40 ans de féminisme n'ont pas suffi à éradiquer l'emprise des multiples violences que les femmes subissent dans le monde. Les luttes et les recherches féministes ont un bel avenir devant elles. Cet avenir, comme horizon d'attente de futurs combats, est déjà en germe dans le présent, lui-même héritier d'un passé reconfiguré selon les évolutions politiques des contextes nationaux et internationaux. Retracer ce continuum entre passé, présent et futur à partir de quelques exemples pris surtout dans le champ académique permet de retourner la question - « pour quoi faire » - en un impératif d'action : l'urgence de faire.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 07/2022 : Sujettes et assujetties : les femmes face au droit

Diane BERNARD

Le droit a permis et permet de garantir les droits des femmes mais, dans un même mouvement, il contribue au maintien de certaines inégalités et à la structure de domination dont nous avons hérité. Cette ambivalence se perçoit également dans le rapport des femmes au droit : elles n'y sont pas assujetties comme les hommes et elles s'en font les sujettes de façon spécifique, contribuant par là à sa réinvention.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 08/2022 : Déconstruire l'objectivité du discours juridique avec les critiques féministes du droit. Une application de certaines méthodes féministes de déconstruction à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'Homme

Lorraine DUMONT

Lorraine Dumont interroge l'objectivité et la neutralité du droit sous la loupe féministe, qui, au contraire, affirme que les savoirs sont situés. L'autrice observe de quelle manière l'« outil droit » joue un rôle dans la construction de l'«hégémonie culturelle » théorisée par Antonio Gramsci, enquête sur les « silences du droit », parfois aussi importants que les règles positives. Ces silences sont au détriment des femmes et de leur protection juridique et sociale. Pour les contrer, l'autrice revient sur quelques pistes émancipatrices utilisables dans le champ juridique, comme autant de respirations nécessaires pour construire un droit « meilleur ».
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 09/2022 : Le long combat pour le droit à la pension alimentaire révèle des dynamiques d'émancipation individuelles et collectives des femmes

Hafida BACHIR

Malgré la création du Service des créances alimentaires (SECAL) et une série d'avancées obtenues ces cinq dernières années, il reste énormément de revendications féministes non rencontrées et de besoins non couverts pour les familles concernées, l'accès des femmes à leurs droits formels restant un énorme défi. L'autrice s'attarde sur des aspects moins visibilisés de ce combat de longue haleine pour le paiement des pensions alimentaires, en particulier son ancrage local ainsi que son impact sur l'émancipation individuelle et collective des femmes.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 10/2022 : Notre rôle de ménagères et celui de nos grands-mères : 40 ans de luttes féminines

Joëlle TETART

La thématique du travail ménager qui est réalisé au sein des familles a fait couler beaucoup d'encre dans les publications féministes et ce, depuis les années 1970. L'autrice tente de répondre à la question « 40 ans de lutte pour un réel partage du travail ménager, pour quoi faire? », tout en démontrant pourquoi et comment cet enjeu est encore d'actualité, et quelles stratégies collectives les mouvements féministes ont mis en place pour revendiquer plus d'égalité dans les foyers.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 11/2022 : Femmes et syndicats

Alice NUCCI

Comment dans des structures syndicales, historiquement masculines, les attentes féministes peuvent-elles être rencontrées? Suffit-il de mettre à disposition des outils de lutte contre les discriminations de genre ou est-il nécessaire de revoir la structure syndicale en profondeur pour faire des revendications féministes une composante à part entière?
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 12/2022 : Femmes et syndicats : représenter la diversité du monde du travail

Yves MARTENS

Les femmes ont une place grandissante mais encore insuffisante dans les syndicats. Cette place a été conquise au long cours et se pencher sur cette histoire éclaire autant les enjeux d'hier que ceux de l'avenir.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 13/2022 : Nos propres papiers

Elisenda PALAU

Évoquant la grève de militantes de la Ligue des travailleuses domestiques de la CSC le 16 juin 2022, l'auteure souligne la non reconnaissance et l'invisibilisation du rôle de reproduction sociale exercé par de nombreuses femmes migrantes et la lutte pour leur reconnaissance. Ces travailleuses domestiques sans-papiers s'organisent afin que leurs mauvaises conditions de travail soient reconnues, qu'elles puissent obtenir une régularisation et bénéficier d'une protection contre les violences subies.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 14/2022 : L'apport des femmes issues de l'immigration au mouvement féministe

Cecilia TORRES

L'auteure souligne la contribution des femmes migrantes au féminisme belge. Elle évoque ainsi plus particulièrement l'écoféminisme pratiqué au sein du Collectif des femmes de Louvain-la-Neuve, renforçant l'action et le militantisme des femmes allochtones en Belgique.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 15/2022 : Foraines, des vies sur les routes

Jeanne DELOBEL

La communauté foraine installe et fait vivre 1300 fêtes foraines chaque année en Belgique. Citoyens nomades, les forains sillonnent la Belgique de villes en villes pour apporter fêtes, jeux et gourmandises typiques. En tant que femmes et travailleuses, les foraines gagnent en indépendance : poursuite des études et des permis poids lourds, groupements syndicaux et solidarité forte entre femmes, etc. Mais leur statut professionnel, indépendante ou "aidante", ainsi que la mobilité contrariée par la bureaucratisation des villes, peuvent constituer un risque de précarité.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 16/2022 : Créatrices d'asile entre violences et résistances

Pinar SELEK

Depuis le début du XXe siècle, les femmes constituaient une partie importante des populations en migration et à partir des années 2000, leur relative autonomisation de leurs liens familiaux dans le  processus de la réalisation de la migration, a donné lieu au constat de « féminisation de la migration ». Cette autonomisation qui prend de multiples formes et degrés en fonction des ressources contextuelles, est liée à la fois à l'accroissement des capitaux sociaux des femmes et à la féminisation symbolique du travail de l'économie néolibérale qui désigne la précarisation globale de l'emploi et la réorganisation de la division sexuée du travail. La féminisation symbolique du travail favorise les conditions de la féminisation symbolique de la migration et vice-versa.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 17/2022 : Quand l'histoire essentialiste de la douleur révèle l'agnotologie de genre de la médecine

Joëlle PALMIERI

L'agnotologie de genre disqualifie la prise en charge médicale de la douleur. Deux dimensions vertèbrent cette ignorance délibérément construite : l'essentialisme qui structure la profession et l'ignorance des savoirs des patientes. Ces deux dimensions s'articulent dans l'histoire ancienne de la médecine. Elle véhicule des clichés et stéréotypes en plus d'alimenter des systèmes de domination tenaces. En ignorant l'expérience des patientes, la recherche médicale est réduite.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 18/2022 : Re-politiser le genre : la revendication du droit à l'avortement

Bérengère MARQUES-PEREIRA

Le droit à l'avortement est l'une des revendications  majeures du féminisme depuis les années 1970. La lutte en faveur de la liberté reproductive est un combat toujours d'actualité. Depuis les années 1990 et l'organisation des conférences onusiennes liées directement ou indirectement aux droits des femmes, l'enjeu est transnational, international et national. Il s'inscrit dans le contexte de la montée des mouvements se proclamant anti-genre. La question du genre est donc éminemment politique. Aussi, il n'est pas inutile de rappeler ce que veut dire le genre et comment se pose la question de sa re-politisation pour prendre la mesure de la revendication féministe du droit à l'avortement et de ses inflexions libertaires.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 19/2022 : La contraception, « un truc de meufs ?

Caroline WATILLON

Malgré la diversité contraceptive, il y a des risques de grossesse non-désirée. Il y en a 8 millions par an dans le monde et la moitié se termine par un avortement. D'après l'atlas contraception, la Belgique et la France bénéficient de la meilleure couverture contraceptive d'Europe. Pourtant, il y a toujours 18 000 avortements par an en Belgique. La réussite ou l'échec d'une méthode ne dépend pas que de la « bonne volonté » des femmes - argument souvent avancé contre le droit à l'avortement-, mais aussi de la qualité de la prise en charge des demandes de contraception. L'enjeu féministe en matière de contraception est celui de la diversité contraceptive. La contraception masculine en fait donc partie mais mérite des précautions en regard des inégalités des rapports sociaux de sexe.

Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 20/2022 : Le harcèlement sexuel, un fléau notoire pour les femmes. Du XIXe siècle à la vague #MeToo en passant par le harcèlement sexiste en ligne ou virtuel, quels enjeux pour les féministes du XXIe siècle?

Sigrid DIEU

Que le harcèlement sexuel se produise sur le lieu de travail, dans l'espace public, à l'école ou sur les réseaux sociaux, il constitue un abus de pouvoir systématique exercé principalement par des hommes sur des femmes mais aussi une pratique discriminatoire fondée sur le sexe. Abordant à la fois les aspects historique, juridique et contemporain, l'auteure souligne que la prise en compte de ces violences est loin d'être suffisante et prône, notamment, l'éducation des jeunes publics, la sensibilisation à grande échelle ou encore un renforcement des codes éthiques des réseaux sociaux.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 21/2022 : Esquisse d'une analyse des discours sur les prostitutions en Belgique (des années 1990 aux années 2010)

Pascale MAQUESTIAU et Patrick GOVERS

Comment, au cours de ces trente dernières années, la revue Chronique féministe a-t-elle rendu compte d'un phénomène social tel que les prostitutions? Dans un premier temps, les auteur·e·s plantent le décor sociétal dans lequel s'inscrivent les prostitutions. Dans un second temps, à l'aide d'une grille de lecture féministe, ils analysent les discours publiés dans trois numéros de Chronique féministe. Quant à la problématique 'prostitution années 2020', elle se conclut par l'interrogation : comment résister par ces temps obscurs?
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 22/2022 : Féminisme et prostitution : quelles avancées, quels enjeux, quel avenir?

Rachel BEAUFORT, Mireia CRESPO et Pierrette PAPE

La prostitution fait partie de ces sujets de société qui ne laissent pas indifférent·es. Parce que l'association isala agit directement auprès des personnes prostituées, elle peut témoigner des enjeux qui traversent ce phénomène et rendre visibles les parcours et les besoins de ces femmes invisibilisées par des politiques publiques tendant à servir les intérêts du marché et des hommes avant celui des plus vulnérables. La récente réforme du code pénal belge devrait nous amener à requestionner nos lois sous l'angle des droits humains de toutes, pour une réelle égalité femmes-hommes.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 23/2022 : Elles jouent au foot... comme des hommes!

Amina LEMRINI

Les stéréotypes sexistes ont marqué le demi-siècle passé par des processus de production et de reproduction notamment par le biais de l'école. L'analyse qui se double d'un témoignage de l'intérieur du système éducatif souligne les difficultés de ce dernier à s'affranchir des stéréotypes discriminatoires, et de la nécessité, pour le mouvement féministe, toutes générations confondues, de persévérer dans son combat qui s'inscrit dans la durée.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 24/2022 : Les enjeux capitaux du féminisme du XXIème siècle

Sigrid DIEU

Mondialisation néolibérale, pandémie planétaire du COVID 19, crise énergétique sans précédent, inflation galopante... Une fois de plus, les femmes, victimes privilégiées, paient un lourd tribut. Ces graves dommages se traduisent par une exacerbation des violences économiques, domestiques, conjugales, sexuelles et numériques avec un impact énorme sur leur santé physique et mentale. L'analyse vise à mettre en exergue quelques enjeux auxquels sont confrontées les féministes du XXIème siècle : la lutte contre la pauvreté, la lutte pour un travail décent, la lutte contre les violences faites aux femmes,... Elle ouvre la voie à de multiples réflexions et à des actions à entreprendre afin de contribuer à la mise en place d'un monde plus égalitaire entre les femmes et les hommes.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 25/2022 : Les femmes âgées sont-elles l'avenir du féminisme ?

Milène LE GOFF

L'analyse a pour objet l'intégration des femmes âgées au sein des luttes féministes actuelles et à venir. Elle revient sur leur situation dans les sociétés occidentales, avant de mettre en lumière les discriminations induites par l'âgisme, dont souffrent nombre d'aîné·e·s. Elle propose de lire en miroir la situation des femmes âgées concernant les inégalités qu'elles subissent, avec le reste des autres catégories de femmes, pour conclure que les vieilles sont l'avenir du féminisme et de ses luttes.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 26/2022 : Travail, genre et covid-19 : la confection des masques en période de crise. Le cas des couturières bénévoles amatrices en Belgique

Fanny MAYNÉ

En mars 2020, le monde entier s'enfonce dans une crise sanitaire due au covid-19. La panique générée par la méconnaissance du virus et le manque de prévention de l'épidémie provoquent une désorganisation des autorités. Les citoyen·ne·s ont pris le relais, en créant des pages d'entraide sur les réseaux sociaux.Parmi elleux, pour maintenir la société debout, des femmes s'engagent spontanément à coudre des masques et s'adaptent au rythme de recommandations sanitaires. L'analyse souligne le continuum de rôle social genré qui assigne les femmes à travailler gratuitement.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 27/2022 : Des faits divers aux faits de société, le traitement médiatique des féminicides. Analyse des féminicides dans la rubrique des faits divers de la presse quotidienne belge francophone

Adeline THOLLOT

Les faits divers défraient la chronique et fascinent leur audience depuis des siècles. En ayant recours à toute sorte de jeux de mots douteux, les choix éditoriaux minimisent les violences faites aux femmes. Dans la presse francophone en Europe, des collectifs féministes dénoncent la manière dont sont médiatisées les violences faites aux femmes, regrettant que ces dernières soient présentées comme des faits divers et non pas comme des faits de société. L'analyse aborde dans un premier temps l'apparition du terme féminicide dans les journaux et la rubrique choisie pour en parler et, dans un deuxième temps, les processus narratifs utilisés et leurs systèmes de références.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 28/2022 : Du « crime passionnel » au « féminicide » : comment le traitement socio-judiciaire du féminicide intime en Belgique reflète-t-il les inégalités entre les hommes et les femmes qui structurent la société ?

Camille DELTENRE

L'analyse consiste à établir et retracer, à l'aune d'une approche féministe du droit et d'une approche criminologique, l'émergence et l'évolution du traitement socio-judiciaire du phénomène de féminicide en Belgique, en retraçant les enjeux de la délimitation de l'objet, et en saisissant les contextes sexistes entourant ce phénomène. Significatif d'une évolution conceptuelle, le féminicide est également marqué par l'attachement à la valeur d'égalité.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 29/2022 : La place des femmes bruxelloises dans l'organisation et le fonctionnement de l'Église : le cas du protestantisme évangélique

Laureline ESTIEVENART

Le milieu protestant évangélique est parfois présenté comme favorable aux femmes car elles sont plus nombreuses, en comparaison à d'autres religions, et l'accès à la fonction pastorale leur est reconnu. Néanmoins, l'analyse souligne que ces femmes sont cantonnées à des rôles bien déterminés, tout en étant considérées comme incapables de diriger et devant se conforter à une morale stricte. Dans le même temps, leur accès au pastorat demeure très limité.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Analyse 30/2022 : Le rôle des toilettes publiques dans les stratégies quotidiennes des femmes sans-abri

Linn Sophie TRAMM

L'autrice examine les besoins de femmes sans-abri et leurs stratégies de déplacement au sein de l'espace public, cherchant à connaître et comprendre le rôle qu'y jouent les toilettes publiques. Profondément marqués par la coexistence de multiples dualités caractérisant ces espaces (public-privé, visible-invisible et réconfort-danger), les toilettes publiques apparaissent comme lieux centraux et déterminants au quotidien pour toute une population inaudible et invisible.
Disponible dans Chronique féministe, n°129-130, janvier-décembre 2022

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Liste des Études et des Analyses de l'Université des Femmes en 2021

1. Études :

Le trajet du soin : penser l'accessibilité de la ville à partir des pratiques de mobilité quotidiennes des femmes travailleuses du care à Bruxelles

Noémie EMMANUEL

Collection « Cahiers de l'UF »

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2. Analyses :

Analyse 01/2021 : Vers un juste traitement médiatique des violences faites aux femmes dans les médias : avec quels leviers?

Camille WERNAERS

Les recherches sur les médias belges se suivent et se ressemblent quand il s'agit des représentations genrées : les femmes sont sous-représentées dans la sphère médiatique. Alors qu'elles représentent 51% de la population belge, elles ne représentent que 15,39% des intervenant·e·s dans la presse quotidienne, selon l'Association des journalistes professionnels (AJP) et 37,28% des intervenant·e·s dans les émissions d'information télévisées, selon le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA). On leur tend peu le micro et c'est déjà une violence en soi : c'est ce qu'on appelle l'invisibilisation, invisibilisation de leur participation au débat démocratique, invisibilisation de leur expertise sur l'actualité mais aussi invisibilisation de leurs réalités. Combien d'angles journalistiques n'ont-ils jamais été traités car considérés comme pas assez « importants »? 
Disponible dans Chronique féministe, n°127, janvier-juin 2021

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Analyse 02/2021 : Violences faites aux femmes : comment transformer les pratiques journalistiques?

Manon LEGRAND

Proposer un atelier de réflexion aux journalistes pour tenter de transformer les pratiques de rédactions afin de rendre justice aux femmes dans le traitement médiatique des violences qu'elles subissent. Tel était l'objectif porté par l'Université des Femmes à travers ce « projet Nellie Bly », du nom d'une femme journaliste pionnière. Les ateliers ont été organisés en deux temps : théorique - pour en apprendre plus sur les aspects sociologiques et juridiques des violences faites aux femmes- et pratique, à partir des observations faites par les formatrices et les journalistes participantes. Ces ateliers entre droit et journalisme ont été l'occasion de poser des constats sur le traitement actuel des violences contre les femmes et intrafamiliales. Ils ont aussi offert un espace de réflexion et de proposition, un temps solidaire et bienveillant entre journalistes, pour construire un nouveau langage, raconter d'autres histoires et par là, mieux refléter le monde et les réalités des femmes.
Disponible dans Chronique féministe, n°127, janvier-juin 2021

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Analyse 03/2021 : Que pouvons-nous apprendre de l'expérience de l'Espagne concernant la représentation de la violence masculine envers les femmes dans les médias?

Pilar LÓPEZ DÍEZ

En Espagne, des féministes ont induit un changement de posture face à la manière dont les médias rendaient compte des violences masculines. L'auteure insiste sur la nécessité de les nommer ainsi afin de ne pas invisibiliser les agresseurs, dans une proposition inspirante qui contribue à déplacer le regard social sur les faits, grâce au langage utilisé dans la presse.
Disponible dans Chronique féministe, n°127, janvier-juin 2021

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Analyse 04/2021 : Des crimes contre la moitié de l'humanité : comment en parler dans les médias?

Anne-Marie IMPE

Non, les féminicides et autres violences contre les femmes ne sont pas des faits divers isolés. Ces atteintes aux droits humains sont des actes récurrents, systémiques, qui constituent des crimes contre la moitié de l'humanité. Il s'agit d'un phénomène de société grave qui continue à être minimisé, euphémisme, voire carrément occulté. Il faut dès lors sortir ces violences de l'ombre et de la colonne des brèves où elles sont encore trop souvent confinées. Mais comment adopter un ton juste et pertinent pour en traiter dans les médias?
Disponible dans Chronique féministe, n°127, janvier-juin 2021

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Analyse 05/2021 : « Mon corps m'appartient! J'en fais ce que je veux! » : veto!

Hedwige PEEMANS-POULLET

C'est au nom du féminisme qu'il faut contester ce slogan : « Mon corps m'appartient! J'ai donc le droit d'en faire ce que je veux! » si souvent utilisé pour justifier la prostitution ou la gestation pour autrui. Ce slogan inacceptable implique un dédoublement du « moi » en un « sujet », propriétaire et un « complément », propriété. Le sujet pourrait passer des contrats sur son propre corps et le mettre en vente ou en location. Le complément, par contre, ne peut refuser ces engagements commerciaux et est donc traité comme un « esclave », devenu objet et propriété, sans pouvoir de s'opposer à son vendeur.
Disponible dans Chronique féministe, n°127, janvier-juin 2021

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Analyse 06/2021 : « Que la force soit avec eux! »

Marianne SCHOLINCHX

La puissance des médias sur nos inconscients et nos représentations collectives est une réalité dont les mécanismes sont importants à déconstruire. Dans ce texte, l'auteure s'attaque aux publicités et à la manière dont elles véhiculent ce stéréotype encore bien ancré que les hommes sont naturellement et forcément plus forts que les femmes. Sur un ton humoristique, elle parcourt un magazine destiné aux femmes et souligne l'absurdité de ces récits médiatiques observés. Ce faisant, elle montre comment ceux-ci maintiennent l'image des femmes comme « sexe faible », ce qui participe symboliquement au continuum des violences faites aux femmes.
Disponible dans Chronique féministe, n°127, janvier-juin 2021

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Analyse 07/2021 : Femmes en grève de la faim à l'église du Béguinage

Marie MEULEMAN

Cela fait presque cinq mois que 700 personnes occupent l'église du Béguinage, l'ULB et la VUB, pour une revendication commune : qu'on les considère, qu'on les regarde, qu'on les respecte comme des êtres humains, qu'on reconnaisse leurs droits. On connaît la chanson, ça fait des années qu'on l'entend mais ça fait des années que rien ne change. Février 2021, hommes et femmes sans-papiers commencent à occuper le Béguinage et le 23 mai, décident d'entamer une grève de la faim, véritable prise de pouvoir à l'intérieur d'un système qui les nie. Cette grève s'inscrit dans une filiation, elle n'est pas la première grève qu'accueille le Béguinage (2003, 2009, 2013), ni la première occupation politique, mais résulte des mêmes manquements de la gouvernance.
Disponible dans Chronique féministe, n°127, janvier-juin 2021

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Analyse 08/2021 : Amours clandestines : nouvelle enquête. L'extra conjugalité durable à l'épreuve du genre, de Marie-Carmen Garcia 

Anne DAUPHINÉ

Les « amours clandestines » examinées au prisme du genre révèle une constante : la souffrance éminemment genrée éprouvée dans ces situations. Entendre, recenser et interroger la souffrance exprimée par beaucoup de protagonistes de ces couples clandestins extra conjugaux, en pointer surtout le caractère massivement féminin et en souligner la spécificité et la récurrence permet à l'auteure de dévoiler la persistance des représentations des hommes et des femmes, socialement construites au fil du temps et de l'histoire patriarcale de nos sociétés. Les normes sociales régissent ces couples clandestins. L'auteure met au jour combien l'intimité dans les rapports clandestins hommes-femmes recèle en réalité des rapports de force, des conflits de normes et de représentations, mais aussi des possibilités de violences et maltraitantes tout aussi dangereuses que celles qui s'expriment dans le cadre d'un huis clos conjugal.
Disponible dans Chronique féministe, n°127, janvier-juin 2021

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Analyse 09/2021 : Les existences amputées des mères empêchées 

Jeanne DELOBEL

Après séparation avec un conjoint violent, les mères célibataires risquent l'infantilisation et l'appauvrissement par différents systèmes sociaux et juridiques. En résulte, des gardes alternées ou accordées au père, même lorsque celui-ci est accusé de violences, suivis et contrôles rapprochés des mères, mais surtout la continuité des violences du père vis-à-vis de son ex-conjointe et des enfants. Dans beaucoup d'institutions ou d'associations, les expériences de violences sont analysées sous le prisme de stéréotypes sexistes en défaveur des mères ou du simple "conflit". Le concept d'"aliénation parentale" est un autre outil d'affaiblissement des mères mis en place par les pères et la société, pourtant rejeté par l'OMS depuis février 2020 et interdit par la Convention d'Istanbul.
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 10/2021 : Tenir 

Marianne SCHOLINCHX

Dans ce texte aux confins de la sociologie et de la littérature, Marianne Scholinchx interroge la place dévolue aux filles dans la fratrie, les prescrits parentaux, la respectabilité familiale comme le fardeau des filles, les rêves de carrière aussi vite étouffés par les enfants et mariages précoces qui remettent à plus tard et peut-être à jamais les futurs émancipés, et invitent les femmes à « tenir », tenir tout le long du fil de leur vie, une vie qui « tient dans la main, fragile et unique ».
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 11/2021 : Les Féminitudomanes Anonymes 

Amandine BRÛLÉE

Et si l'apprentissage de ce qui ressort des normes sociales de féminité constituait, dans la vie des femmes, une quasi-addiction, une aliénation qui nous détourne d'objectifs beaucoup plus intéressants pour nous-mêmes? Amandine Brûlée en livre une réflexion crue, sans fards, inscrite tant dans sa vie personnelle que « nos » vies de femmes. Sortir de cette féminité comme prescription, n'est-ce pas aussi pouvoir s'évader de ce qui enferme les femmes socialement, comme on s'affranchirait d'une drogue?
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 12/2021 : Vies de travailleuses 

Sigrid DIEU

Gage d'autonomie et d'accomplissement, l'emploi, comme tout autre lieu et temps de l'existence des femmes, constitue à la fois un lieu d'importance et un lieu de discrimination. Carrières interrompues, salaires moindres, avancements empêchés constituent aussi la réalité de femmes à l'emploi, alors que malgré ces obstacles, elles continuent de s'accrocher à ce pan fondamental de leur vie, par nécessité, certes, mais aussi par investissement fondamental dans des liens, des réalisations ou de la volonté de donner du sens à sa vie.
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 13/2021 : Valia, quand le vent d'Est tourne vers l'Ouest 

Xénia MASZOWEZ

La vie singulière des femmes se mêle parfois, à celle, plus « grandiose », de l'Histoire, au sein de laquelle le chemin d'émancipation se voit troublé ou empêché par des décisions géopolitiques sur lesquelles les femmes, en tant que classe sociale, n'ont que peu de prise. Xénia Maszowez, en nous retraçant avec une grande tendresse l'histoire de sa grand-mère comme un fil tendu entre les générations de filles, dévoile aussi celle de millions de femmes dans les contextes de conflits armés contemporains, plongées dans la destruction des hommes, migrantes, séparées de leurs enfants, là où leur vie aurait pu, en d'autres circonstances, prendre un tout autre tour.
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 14/2021 : Quelle vie à soi dans la prostitution? Quelques pistes de réflexion à partir de l'ouvrage de Rachel Moran 

Milène LE GOFF

Dans son ouvrage récemment traduit en français "L'enfer des passes. Mon expérience de la prostitution", Rachel Moran retrace et analyse son parcours. Elle y énonce avec clarté, honnêteté et intelligence ce qu'était sa vie lors de ces sept années au sein du milieu prostitutionnel, et s'attache à en déconstruire les mythes, préjugés, et tabous. De son expérience et de ses observations, elle brosse un panorama du quotidien des personnes en situation de prostitution et enjoint à se questionner sur la place d'une vie à soi pendant et après un parcours prostitutionnel.
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 15/2021 : Une vie à soi pour les femmes en situation de handicap? 

Aline ROLIS

À l'Université des Femmes, nous nous sommes posé cette question : une « vie à soi » est-elle (déjà) possible en Belgique pour les femmes en situation de handicap? Ces femmes ont-elles la possibilité de s'émanciper sur base d'égalité avec les autres ou font-elles toujours face à des discriminations spécifiques? Quel état des lieux depuis que notre pays a ratifié la convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées dans laquelle les principes d'égalité, d'accessibilité et d'exercices des libertés fondamentales sont promus?
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 16/2021 : Une vie nue? 

Valérie LOOTVOET

Depuis quelque temps, des femmes se penchent à nouveau sur leur vieillesse, dans une approche sur le corps. Las, pour nombre d'entre elles, le corps des femmes matures, pour sortir de l'invisibilité, doit être, encore et toujours, être montré nu. Et si l'âge était au contraire une possibilité de soustraire un corps si sexualisé au regard des hommes, et donnait à réfléchir au retrait de tous les corps des femmes à la concupiscence masculine ?
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 17/2021 : Une vie à soi, dénuée de charge raciale? 

Bérivan GŪZEL

Se plaçant au cœur du croisement entre le rapport social de sexe et de classe, Bérivan Güzel développe l'origine et la portée du concept de « charge raciale », une piste de plus pour nourrir l'analyse féministe et la porter sur la situation de celles qui se trouvent à la fois à la marge de la société et au centre des discriminations sexistes, racistes et de classe. 
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 18/2021 : Les violences gynécologiques et obstétricales : médecine et droit sous le prisme du genre 

Pauline JASSOGNE

« Les femmes c'est comme les juments, celles qui ont des grosses hanches ne sont pas les plus agréables à monter mais c'est celles qui mettent bas le plus facilement ». Au départ de cette phrase prononcée lors du Congrès national des Gynécologues Obstétriciens français en 2018, Pauline Jassogne interroge le droit belge et son appréhension des violences gynécologiques et obstétricales autant que la place faite tant aux devoirs des praticien·ne·s qu'aux droits des futures mères.
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 19/2021 : Quand la gestion de la forêt se conjugue au féminin : la féminisation des métiers forestiers accessibles aux bioingénieur-e-s forestier-ère-s 

Océane DULUINS

De plus en plus de femmes s'engagent dans des métiers de la forêt, et Océane Duluins se penche sur la profession en questionnant les apports de cette féminisation aux modes de gestion de ces espaces naturels. Et si la socialisation des femmes au « care » venait, une fois développée dans leur profession de bioingénieure forestière, permettre de mieux soigner les espaces naturels ? 
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 20/2021 : L'impact du genre sur la sélection et la structure du Concours Reine Elisabeth 

Sarah GRAVIER

Sarah Gravier s'intéresse au célèbre Concours Reine Elisabeth, essayant d'y observer si le sexe y sert de facteur de sélection des musicien·ne·s et de quelle manière il oriente la production des savoirs sur cette matière. Les études de genre et le courant de la musicologie féministe ont montré que la musique est liée aux transformations sociales et culturelles de nos sociétés. Ces travaux ont mis en évidence que la musique peut véhiculer une vision du monde androcentrée et que le sexe du chercheur ou de la chercheuse a une influence directe sur le travail qu'il ou elle mène.
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 21/2021 : Enfermer les jeunes filles au XIXe siècle : les pratiques d'enfermement des mineures délinquantes au pénitencier de Liège (1848-1864) 

Mathilde LUCIC

Comment sont traitées les filles délinquantes selon l'époque et la société dans laquelle elles vivent? Au départ d'une réflexion sur l'enfermement des mineures hors la loi à Liège dans la seconde moitié du XIXe siècle, Mathilde Lucic interroge les normes de morale et de discipline qui pèsent spécifiquement sur les filles.
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 22/2021 : Le défi de la reconversion professionnelle d'aides ménagères en titres services. Le cas des travailleuses migrantes en Région de Bruxelles-Capitale 

Hélène MICHOTTE

Une cité des métiers est un lieu propice à une énonciation ouverte des projets de reconversion. La conseillère adopte une posture centrée sur l'usager, dans l'anonymat, examinant avec lui toutes les possibilités grâce à la mutualisation des ressources issues des différents partenaires. À la Cité des métiers de Bruxelles, des femmes pratiquant ou ayant pratiqué le métier d'aide-ménagère en titres-services ont exprimé un souhait de reconversion professionnelle à l'appui d'une formation. Quels sont les facteurs explicatifs de ces demandes ?
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 23/2021 : Galerie Lou Cosyn, Bruxelles, ca 1942-1951. De la difficulté de retrouver la mémoire 

Lyse VANCAMPENHOUDT

Au départ d'une pratique de guide-conférencière, Lyse Vancampenhoudt déploie un questionnement sur le statut de galeristes femmes : comment se fait-il que si peu d'informations historiques soient disponibles sur elles ? Furent-elles des alliées des artistes femmes ? Lyse Vancampenhoudt mène l'enquête au départ du cas de la galeriste Lou Cosyn, et tente de répondre à ces questions au regard des réalités des galeries contemporaines.
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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Analyse 24/2021 : Le genre des marges littéraires. Approche féministe et critique du canon des universités francophones de Belgique 

Fanny GOERLICH

Dans les études de langues et littératures françaises et romanes des universités francophones, les textes de femmes sont rares, ce qui a mis Fanny Goerlich en colère et lui a donné envie de répondre de manière égalitaire à ces questions : les autrices sont-elles réellement absentes des programmes de littérature dans les universités? Et si oui, comment sont-elles exclues de cette histoire littéraire ?
Disponible dans Chronique féministe, n°128, juillet-décembre 2021

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